J’ai reçu hier le prix de Ministre de l’année 2024 décerné par le @LeTrombinoscope. Cette distinction m’honore. C’est la reconnaissance d’une méthode et d’une vision que je m’efforce d’incarner - l’écoute, le compromis, la considération et le dialogue social comme principes essentiels pour conduire mon action politique et piloter l’action de l’Etat. Je veux associer à ce prix les formidables agents du @Travail_Gouv, à Paris et partout en France. Il leur doit beaucoup.

Interdites d'étudier en Afghanistan, indésirables au Pakistan: les étudiantes afghanes réfugiées confrontés à la déportation et au désespoir

Éric Piolle, le maire écologiste de Grenoble fait face à une ville gangrénée par le narcotrafic Sa gestion de la sécurité municipale récolte néanmoins des critiques issues de la droite Décryptage ➡️

Il y a 19 ans, Ilan Halimi était assassiné. Tué parce qu'il était juif. Par des barbares. Son nom aujourd'hui est celui d'un prix et d'une mobilisation collective pour lutter contre l'indifférence. Lutter contre l'antisémitisme et le racisme. Cette année, c'est à l'Elysée que le prix a été remis. Par le président de la République. Un symbole et un signal forts.

À mes détracteurs, ne vous emballez pas, ceci n’est que le témoignage sincère d’une personne d’origine maghrébine, née en France, de culture kabyle. Cette publication n’a ni vocation politique, ni adhésion à un quelconque mouvement, quel qu’il soit. Merci donc de ne pas polluer cette réflexion avec des considérations politiques, des remontrances ou des interprétations. Ouvrez votre cœur en me lisant afin de comprendre ce que j’écris. Aujourd’hui, je tiens à rendre hommage à Meziane Mehenni à travers ce portrait de lui. L’histoire de ce jeune homme m’a toujours bouleversée. Je connaissais son histoire, mais ignorais son visage. Quelle était donc l’histoire que je connaissais ? Tout a commencé avec son père, un musicien connu sous le nom de Ferhat, qui portait des textes très engagés en kabyle, dénonçant ce mal qui nous ronge tous : l’islamisme. En tant qu’enfant d’immigrés, nous avons eu la chance de grandir dans des foyers où la langue kabyle était parlée, et où toutes les traditions culturelles étaient transmises. Pour moi, l’Algérie représentait une punition, un lieu où, habituée à vivre librement, je devais soudainement me soumettre à des choses qui me choquaient, des choses que mes parents permettaient et qui étaient subitement interdites dans ce pays, pourtant censé transmettre les mêmes valeurs que mes parents m’avaient inculquées. De parents laïques, il était évident que nous avons tous mal vécu l’arrivée de l’islamisme en France, et nous étions désolés de voir les Algériens traverser de telles épreuves. C’est ainsi que, grâce à la musique Kabyle, j’ai pu ressentir ces cris du cœur dénonçant des injustices. Ferhat n’était pas le seul. Djamel Allam, Matoub Lounes, Idir, pour qui j’ai eu l’honneur de réaliser les costumes de scène au Zénith de Paris. J’ai appris par la suite que Ferhat était menacé à cause de ses textes engagés, qui dénonçaient le gouvernement algérien et l’islamisme prospérant en Algérie. Si Ferhat a su toucher notre génération d’enfants d’immigrés, il ne pouvait qu’être encore plus apprécié en Algérie. Les menaces de mort pèsent toujours sur lui. N’ayant pu l’atteindre, ils ont assassiné son fils, alors âgé de 30 ans. Assassiner le fils pour atteindre le père ; une enquête de police bâclée, ou du moins, maintenue sous sceau de secret. Les deux hommes qui ont assassiné, Meziane en plein Paris, sont toujours en liberté. Ferhat continue son combat avec ses mots et le mouvement qu’il a créé. 💐À toutes ces personnes qui risquent leurs vies pour nos libertés. À toi, Meziane, sache que nous pensons à toi ainsi qu’à ton ami Matoub Lounès. Que vos mémoire soient le symbole de la liberté. ⚠️ À l’attention de LinkedIn, de X et autres : cette publication relate des faits d’actualité. Cet article, ainsi que le dessin qui l’accompagne, sont protégés par la loi, le code de la propriété intellectuelle et par la garantie qu’a un artiste-auteur de pouvoir jouir de sa liberté d’expression. #kabyle #Algerie #libertedexpression

@loth_maxime #BringThemHomeNow