Être aux côtés de Tarantino, Montand, Jane Fonda et Jcvd, c’est quand même sympa.
"L’œuvre des Wachowski - La matrice d’un art social" écrit par trois membres de
@MonsieurBobine
:
@nonoostar
,
@PavageauJulien
et moi-même pour
@ThirdEditions
, est désormais disponible en librairies.
Sur le débat sans fin "scénario vs mise en scène" je ne serais que trop vous recommander ces deux livres qui abordent avec humilité et nuances cette question en se focalisant sur la collaboration scénariste-cinéaste, et le processus qui conduit des mots à devenir des images.
La Korean Film Archive a mise en ligne gratuitement sur sa chaine You Tube plusieurs centaines de films (avec sous titres anglais) recouvrant différentes périodes et genres. Enjoy.
C'est quoi vos takes musicales qui vous vaudraient une sauce ?
Perso jtrouve que les Beatles pré-drogue c'est ultra sur-cotté, mais y avait que 3 stations de radio et 1 chaines de TV à l'époque.
Altered States, Ken Russell. (1980)
La rencontre entre le réalisateur des Diables et l’auteur de Network débouche sur un film d’horreur matriciel unique en son genre, mêlant avec érudition science et théologie, et rempli de scènes marquantes qui imprègnent durablement la rétine.
Comme tout grand phénomène populaire avant lui : Psychose, Les dents de la mer, Star Wars, Halloween, Pulp Fiction, Seven, Matrix, etc. Parasite de Bong Joon-ho semble avoir, malgré lui, engendrer des contrefaçons capitalisant sur son succès.
L’aspect fake et visible des effets visuels de Green Snake, Legend of Zu, Le seigneur des anneaux, Blade 2, Spider-Man, Matrix Reloaded, Crazy Kung-fu, Detective Dee, Shin Godzilla, Baahubali, RRR… ne m’ont jamais empêché d’apprécier ces films.
Œuvres miroir.
La guerre des mondes/Avatar : La voie de l’eau.
Un génocide venu du ciel contraignant une famille à l’exil, une figure paternelle présentée sous un jour peu flatteur, l’omniprésence de la cellule biologique dans la DA, un climax claustrophobe et un non happy end.
Je les cite régulièrement à chaque fois que le débat "mise en scène versus scénario" revient sur le devant de la scène. Je vous recommande donc à nouveau ces deux livres qui reviennent, avec humilité, sur la manière dont les images dialoguent avec les mots grâce à la caméra.
Denis Villeneuve says "movies have been corrupted by television.”
“Frankly, I hate dialogue. Dialogue is for theatre and television. I don’t remember movies because of a good line, I remember movies because of a strong image. I’m not interested in dialogue at all. Pure image and
C’est normal qu’un cinéaste puisse voir le film qu’il envisageait à l’origine. J’aurais rêvé qu’il en soit de même pour d’autres œuvres. Mais n’a t’on pas fait un peu de mal en faisant croire pendant des décennies que derrière chaque film amputé se cacherait un chef d’œuvre?
Tom Cruise has a new deal to develop and produce theatrical films with Warner Bros. Discovery. These movies will be a mix of original productions and franchise fare and will star Cruise.
L’un des bangers de cette année. Un film d’autant plus précieux qu’il prend le contre-pied des productions du MCU et de DC. Amusez-vous à comparer le dynamisme et la lisibilité de ce combat aérien en plan séquence, avec les scènes aériennes en Shaky cam de Man of Steel.
Lost my mind here. Nobody translates comic book aesthetics to film like Hideaki Anno. Ang Lee got close with Hulk and everybody yelled him but he was right
Ces échanges sur Porco Rosso, me rappelle que des films pourtant évidents dans leurs sujets, peuvent mettre des années, voire des décennies, avant d’apparaître limpides dans les yeux de celles et ceux qui les regardent. L’évidence n’est jamais acquise.
Si l’on parle régulièrement de bides injustes, il ne faudrait surtout pas oublier l’extrême inverse, ces œuvres vendues comme cultes à leurs sorties mais aujourd’hui totalement oubliées, car déjà "datées" en dehors de leurs "hype" du moment.
Une de mes plus belles découvertes de ces dernières années. Une pierre angulaire du cinéma australien et une oeuvre matricielle à bien des égards.
N'hésitez à y jeter un oeil si vous en avez l'occasion.
Kamen Rider ZO, Keita Amemiya. (1993)
Amemiya profite de son incursion dans l'univers imaginé par Shōtarō Ishinomori pour livrer 50 minutes de pure inventivité visuelle, doublé d'un fabuleux bestiaire qui amène un récit à priori familial vers les rives du Body Horror.
Godzilla Minus One, T. Yamazaki. (2023)
Un très beau et prodigieux film d’artisan old school au 1er degré salvateur, notamment dans le mélodrame. Bien que n’atteignant pas les cimes de Shin Godzilla, Yamazaki livre une critique du sacrifice faisant écho au cinéma de Ishirō Honda.
The Offence de Sidney Lumet.
Un quasi huis clos sur un flic anglais joué par Sean Connery traquant un pédophile. Bien que n’étant pas un film d’horreur, cette œuvre éprouvante explore l’idée d’une "contamination par le mal" à travers la psyché de son protagoniste.
Garde à vue, Claude Miller. (1981)
Un huis clos particulièrement haletant et sombre. Au-delà du casting parfait et des dialogues, c’est également la mise en scène, sous influence hitchcockienne, qui permet à l’ensemble d’être une fable intemporelle à plusieurs niveaux de lecture.
Le sommet des dieux, P. Imbert. (2021)
Une adaptation d’un manga de Taniguchi, qui parvient à susciter de manière viscérale un véritable suspense, le vertige et une profonde mélancolie, via un impressionnant travail sur les perspectives et le gigantisme. Une magnifique surprise.
Grégoire Moulin contre l'humanité, Artus de Penguern. (2001)
Le After Hours/Mort sur le grill français. Une réussite qui exploite habilement son concept lié à la ferveur d’un match de football, en faisant preuve de rigueur et d’inventivité dans l’humour cartoonesque et scabreux.
Guerre et paix, S. Bondartchouk. (1965 - 1967)
Une épopée extraordinaire. Un spectacle total, où la démesure et les folles expérimentations vont de pair avec la richesse du récit. Une immense source d’inspiration pour de nombreux cinéastes, aux images particulièrement marquantes.
Le cercle des neiges, J.A. Bayona. (2023)
À nouveau en pleine possession de ses moyens, Bayona signe une merveille du Survival. La mise en scène immersive et particulièrement viscérale, côtoie une dimension théologique, voire blasphématoire, issue du cinéma européen d’autrefois.
Grimsby : Agent trop spécial, Louis Leterrier. (2016)
Une œuvre subtile, délicate et émouvante sur les aléas de la vie, la fraternité, la géopolitique et l’amour des éléphants. "This is cinema" comme le dirait Martin Scorsese.
À la poursuite d'Octobre Rouge, John McTiernan. (1990)
Une leçon de cinéma dans laquelle McTiernan utilise brillamment le cadre du film de sous-marins, pour livrer une vraie réflexion sur le langage et la communication entre les civilisations, via une mise en scène immersive.
⚫️ Les mauvaises nouvelles s’enchaînent…
Le monde du doublage français perd une de ses pointures : le comédien Alain Dorval, connu pour prêter sa voix à Sylvester Stallone depuis 1977 ainsi que Pat Hibulaire chez Disney, est décédé à 77 ans. 💫
J’ai toujours vu "Hard Boiled" avec un étalonnage assez "bleuté" mais depuis quelques temps on voit apparaître des screenshots, visiblement issu d’un Blu-ray, où l’étalonnage tend vers le "jaune". Comment s’avoir quel étalonnage se rapproche de celui sorti en salles ?
Enfin lu.
Un ouvrage que je recommande vivement que vous soyez apprenti.e. : cinéaste, chef op, interprète, monteur, critique… . Ou simple passionné.e. On ressort de cette lecture galvanisé mais également apaisé.
Un grand merci à
@SanjurOn1
pour m’avoir permis cette lecture.
The Second Civil War, J. Dante. (1997)
Le film le plus désespéré de Joe Dante. Un récit d’anticipation d’une clairvoyance hallucinante sur les fractures d’un pays prêt à imploser à tout moment, et dont la satire sociologique le rapproche d’avantage de Network que de South Park.
Les Sorcières de Zugarramurdi, Á. de la Iglesia. (2013)
Le réalisateur aborde la sorcellerie via un très jouissif mélange des genres convoquant Une nuit en enfer, Häxan, les Universal Monsters, Fellini, Raimi, le Wu xia à la Zu, et Resident Evil 4. Un vrai film de fou furieux.
🚨 Prêts pour un dimanche soir explosif ? 🚨
"Ambulance" de Michael Bay, c'est une course-poursuite haletante dans les rues de Los Angeles.
📺 Ce soir à 21h10 sur France 2 et à (re)voir dès demain sur notre plateforme.
Furiosa, G. Miller. (2024)
À travers les origines de Furiosa, Miller livre une œuvre d’une extraordinaire richesse narrative, thématique et visuelle. Une variation post-apo de Monte-Cristo portée par l’incroyable charisme d’Anya Taylor-Joy et un surprenant Chris Hemsworth.
Happy 🎂 today à
#TheWorldsEnd
qui fête ses 10 ans.
Merveille de trip apocalyptico-délirant sous houblon, qui incarne sans trembler et via un humour toujours aussi fun, l'opus de la maturité de la Cornetto Trilogy, plus ambigu et sombre autant qu'il est profondément mélancolique.
The Killer, David Fincher. (2023)
La mise en scène architecturale de Fincher investit brillamment un récit, joyeusement old school, de tueur à gages en proie à la mondialisation, au point d’être le film miroir de Miami Vice et Hacker. Le tout doublé d’une vraie comédie noire.
L’innocence, Hirokazu Kore-eda. (2023)
Une brillante relecture de Rashōmon dans laquelle Kor-eda transpose avec déférence les archétypes narratifs et visuels de Kurosawa, dans un milieu scolaire. L’émouvant final rend justice au propos universel de son modèle. Un vrai grand film.
À méditer, pour tous ceux qui pensent qu’une place de cinéma n’est pas chère. 7,20 euros, prix moyen d’une place selon le président de la FNDC, est inaccessible pour beaucoup de personnes pour qui le moindre centime est une question de survie quotidienne: loyer, nourriture, etc.
Le Box-Office des films en France et dans le Monde
🚨 La fréquentation des cinémas du dernier week-end (< 1,7M d'entrées) atteint son niveau le plus bas en 2024 malgré les vacances scolaires. Elle est en baisse de plus de 50% sur la même période de 2023. Le retard cumulé de 2024 sur 2023 est d'environ 9 millions d'entrées.
Plutôt qu’une suite directe pourquoi ne pas faire à nouveau un opus totalement différent dans lequel un autre cinéaste viendrait apporter sa propre vision de Godzilla, afin que chaque film soit unique.
Producteur interrogé sur une suite de "GODZILLA MINUS ONE":
« Je ne pense pas que je doive être pressé. Je veux avoir une bonne idée, un bon scénario, un bon réalisateur et un bon casting, et y travailler avec soin.
Parce que Godzilla est un personnage qui en vaut la peine. »
Dans la catégorie des bides injustes de la dernière décennie, je demande celui-ci.
Le haut du panier des productions DreamWorks et probablement l’œuvre qui se rapproche le plus, dans l’animation nord-américaine, d’un équivalent de Zu les guerriers de la montagne magique.
Les maîtres du temps, René Laloux. (1982)
L’association Laloux, Mœbius, Wul, Manchette débouche sur une œuvre foisonnante, qui parvient à rendre limpide des thèmes complexes, via des personnages drôles et attachants. L’émerveillement propre à la science-fiction y est total.
Carte d’identité :
Film préféré : Casino
Acteur préféré : Robert De Niro
Actrice préférée : Annie Girardot
Réalisateur préféré : Martin Scorsese
Compositeur préféré : Ennio Morricone
Bande son préférée : Jackie Brown
Directeur photo préféré : Gordon Willis
À VOUS
La relève, Clint Eastwood (1990)
Souvent considéré comme un petit film, ce Buddy movie n’en demeure pas moins une vraie œuvre de transition vis à vis des thèmes irriguant l’œuvre d’Eastwood : transmission, autocritique d’une icône, etc… . Et reste toujours aussi jouissif.
Dellamorte dellamore, Michele Soavi. (1994)
Un extraordinaire chant du signe du cinéma fantastique transalpin d’une incroyable richesse visuelle, narrative et thématique. À la fois drôle, macabre, politique, romantique et spectaculaire. Une vraie leçon de cinéma.
Le salaire de la peur, H. G. Clouzot. (1953)
Le suspense véhiculé par le périple d’un convoi de nitroglycérine, permet à Clouzot de livrer un récit limpide aux multiples degrés de lecture: capitalisme, fatalité, etc. Une merveille du 7ème art doublée d’une fable intemporelle.
"Piège à Hong Kong" le mythique pétage de plomb expérimental et jouissif de Tsui Hark avec Jean-Claude Van Damme est désormais disponible sur
@NetflixFR
, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Pour les déçus de Civil War, je vous recommande de jeter un œil à The Second Civil War de Joe Dante, mais également de (re)voir ces deux films, qui à travers les périples de leurs protagonistes, questionnaient également les affres d’une amérique prête à imploser.
Dans le cadre de
@Japonismes2018
,
@ARTEfr
a mis en ligne jusqu'au 31 octobre, plusieurs classiques du cinéma japonais : "Les sept samouraïs", "Chien enragé", "Entre le ciel et l'enfer", "Le château de l'araignée" de Kurosawa et "Sonatine" de Kitano.
Le jour de la bête, Á. de la Iglesia. (1995)
Une brillante satire des peurs apocalyptiques. À l’instar de Billy Wilder, de la Iglesia utilise l’humour noir pour décortiquer les mécanismes de la société du spectacle et ses croyances, à travers des personnages hauts en couleurs.