[REVIEW SNEAZZY - DERRIERE L'HORIZON] Sneazzy a mis les petits plats dans les grands pour la promo de son album, Derrière l'Horizon. que ce soit en clip ou en apparition dans des médias, il a l'air d'être vraiment fier de son projet et de vouloir que tout le monde écoute une partie de son être en musique, c'est donc avec curiosité que je lance le premier single, No Pain No Gain, et.. "Elle est horny j'vais la piner aux chiottes", bon. Derrière l'horizon se construit comme un projet en deux temps. Sneazzy ouvre l'album en étant arrogant, il nous parle des voitures de luxe qu'il achète et des meufs qu'il baise, puis vient l'interlude, qui nous décrit une rupture qui a marqué Sneazzy et qui lance le 2ème acte de l'album qui change tout: Il est maintenant arrogant, il parle de voitures de luxe qu'il achète et des meufs qu'il baise... merde, ça marche pas du tout. L'album de Sneazzy c'est à peu près "Dire Je T'aime" de BenPLG s'il était devenu un incel après sa rupture et qu'il ne s'était jamais remis en question. L'argent utilisé pour payer des médias à dire que les singles sont lourds aurait du servir dans une thérapie, ça aurait rendu le projet sûrement un millliards de fois plus intéressant et on aurait eu envie de l'écouter en ayant la qualité en guise de promo, en plus de revenir moins cher. Vous me trouvez peut-être ultra violent dans ma review mais j'ai l'impression de taper sur le personnage inventé par Sneazzy plutôt que l'humain derrière. Se servir d'une rupture pour apprendre de ses erreurs passées et se reconstruire aurait totalement justifié le côté détestable qu'il arbore au début du projet mais au final il n'y a aucune remise en question de sa part, ce qui fait qu'on est pas du tout empathique avec lui. La cover représente bien mon problème avec l'album, c'est une image floue de Mohammed, caché derrière le personnage détestable de Sneazzy qui ne prend jamais la peine d'être vulnérable pour qu'on accepte ses défauts, et qui devient le pire moment de son propre projet, pourtant magnifiquement bien produit par Twinsmatic. Les feats sont aussi très réussis, on a 3 artistes qui ont su briser les codes du rap à leur façon : Stavo, BB Jacques et Kaaris. On peut supposer que Sneazzy espère être considéré pareil mais malheureusement, il s'enferme dans des flows qui ont une décennie de retard et il a l'air terrifié à l'idée de prendre des risques. Alors on sent que tu es fan de Drake, pas de soucis, mais on est plus en 2015 Sneazzy faut vivre avec son temps. Si tu lis ça, c'est trop tard. Ce qui est assez dingue c'est que ma review contient plus de punchlines que l'album lui même, au lieu de payer des médias pour ton prochain projet limite fais moi un chèque, je peux aider. La pire chose qu'on peut dire en parlant du travail d'un artiste c'est "a quoi ça sert de faire cet album et c'est exactement ce que je ressens, je ne peux absolument pas comprendre pourquoi cet album a été fait et dans quel but, c'est donc pour ça que je refuse de le noter. En espérant que tu prennes cette review au sérieux et que tu ne la résume pas a "fuck les rageux" dans un freestyle ou une interview future. Rien de personnel là dedans, Il n'y a aucune honte à être soi-même et c'est pas grave si tu baises pas 20 meufs dans ta Porsche, parle nous de toi même si c'est imparfait. Branle toi avant d'aller au studio la prochaine fois/10.

Zbatata - Marseille c’est cramé (ft. Guirri Mafia & 11.43) Si la crapulerie devait choisir un hymne, ce serait celui-là. Agressif, violent et brutal, Marseille c’est vraiment cramé, aucun doute