🚨 AGGRESSION POLICE🚨
Ce dimanche 11 août, alors que des milliers de français s’apprêtaient à commencer le Marathon des JO, des membres de notre association sportive ont décidé de soutenir celles qui avaient la chance de participer pour certaines à leur premier marathon.
Nous demandons à nos représentants politiques, sénateurs et parlementaires, de prendre leurs responsabilités : celles de représenter et faire briller les valeurs de notre pays, afin que plus aucune femme ne se fasse humilier sur un terrain sportif.
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
On a gagné notre premier match contre le Sénat. Mais on a encore besoin de vous !
Rendez-vous le mercredi 9 février à 16h30 pour le match retour à Paris !
#Leshijabeuses
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
Mesdames c’est la fin, montez avec moi. L’affaire est classée sans suite. C’est comme si rien ne s’était passé. Mais ça s’est passé, et je repars avec ces traumatismes monsieur. Il nous regarde et dit “alors portez plainte”
Le préfet avait interdit notre dernier évènement mais on n’a pas dit notre dernier mot.
On se donne rendez-vous Jeudi 24 février pour le Match avec Les Hijabeuses ⚽️✨
#LetUsPlay
#OnJouera
#LesHijabeuses
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La police nous dit sans la moindre honte, que l’utilisation du mot “Hijabi” sonne comme une revendication ainsi que le slogan “Jeux Pour Toutes” dans un Marathon qui ironiquement se vante d’être appelé “Le Marathon pour tous” 🤡
S’en est suivi une nuit de maltraitances sans nom. Après avoir été traînées une à une devant l’OPJ qui nous confirme que nous allons passer la nuit ici nous sommes fouillées, déshabillées et bien sûr pour pousser l’humiliation dévoilées.
Je vous laisse imaginer comment nous avons été traitées, 8 femmes qui portent le voile, dans un commissariat, bien que très peu de policiers sur place connaissaient les tenants et aboutissants de l’affaire, nous étions forcément coupables et il fallait nous traiter comme tels.
Pas de soucis, nous avions bien compris, et ce depuis longtemps. Vous ne nous apprenez rien, en nous disant que c’est un cas d’Islamophobie avant tout.
Bien que nous sommes déshabillées en privé le voile qu’on nous enlève est bien en public à la vue de tous. Nous sommes forcées de passer la nuit sans voile dans une cellule de 5m2 tout au plus à 9. Des hommes juste à côté tapent les murs, c’est sombre, il fait froid.
Car vous comprenez, même jeter les pancartes n’était pas assez, il fallait qu’on le disparaisse de l’espace public. Notre présence posait problème pour ces jeux olympiques grands ouverts.
Que faisons nous ici ? Étions-nous un danger au point de nous enfermer de 10h du soir à 11h du matin ? Pour motif d’organisation d’une manifestation non déclarée ? Qui n’en étais pas une ?
Au contraire, notre objectif est de soutenir nos amies et non de troubler l’ordre public. Comme beaucoup d’autres personnes, nous avons des pancartes de soutien, mais une seule semble poser problème. “42 km pour nos Hijabi françaises oubliées”
Ainsi, bien que d’autres personnes ont des pancartes, celles-ci ne sont pas 8 femmes, non bien sur celles-ci ne sont pas 8 femmes voilées qui osent tenir des pancartes avec le mot “voile” dessus. 🚨🚨
(Creds: lsb_photographe)
Ce qui s’apparentait d’après les dires de la police a un simple contrôlé d’identité a finit par une palpation en public entouré d’une vingtaine de gendarmes et policiers, et d’un embarquement
Pas de soucis, vous pouvez vérifier. Hawa a du finir depuis le temps. Nous apprenons en cellule que c’est le cas, victoire amère, elle a du affronter ce parcours sans notre soutien, ça a dû être dur. Mais on est fières.
Nous sommes auditionnées une à une, sans voile, par des personnes qui s’acharnent à vouloir nous faire dire que nous avons des revendications politiques et que nous voulions manifester. Ils nous mettent les pancartes sous les yeux et veulent nous forcer à admettre des faits
“Mesdames, j’ai besoin que vous me donniez le numéro de dossard de Hawa pour vérifier que vous étiez vraiment là pour elle et non pour faire une manif car la Commissaire dit à ses collègues que vous étiez là en soutien pour Hawa qui n’avait pas le droit de courir avec son hijab”
Il ne comprend pas ce qu’on fait la ?
“Donc si j’ai bien compris vous avez une amie, qui s’appelle Hawa, qui faisait le marathon et vous êtes venues la soutenir ET vous faites aussi parties d’une association sportive, qui vous a embarqué?” Il est aussi confus que nous.
Mais pourquoi respecter les droits humains basiques, car quand on est là c’est qu’on l’a bien chercher ?
Après une nuit entière à se demander pourquoi nous étions encore là, à 9h du matin le responsable de l’OPJ vêtue d’une chemise entre en cellule.
Nous qui voulions seulement soutenir notre amie nous retrouvons traiter comme des criminelles la faim au ventre, avec comme seule réponse face à ces maltraitances des policières sur place nous disant “Il fallait pas être là”.
Il nous fait comprendre qu’il a bien plus grave à traiter et à faire, et que cette arrestation aurait pu être évitée. Ravies de l’entendre, après avoir passé une nuit d’horreur. Merci Monsieur. Peut-être que finalement nous ne sommes pas folles ?
Il y a plus d’un an, nous lancions le syndicat des Hijabeuses, ayant pour seul but de lutter contre toute pratique contraire aux valeurs fondamentales du sport telles que définies par la FFF: tolérance, respect, solidarité, engagement et plaisir.
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
Nous tentons donc d’expliquer en vain à la commissaire ainsi qu’à ses collègues que nous n’avons aucune intention de manifester et que nous savons ce qu’est une manifestation ainsi que le risque de ne pas déclarer une manifestation dans le contexte des Jeux.
21h10, alors que nous nous dirigeons vers la ligne d’arrivée après une séance photo souvenirs, une équipe de policiers s’avance vers nous. De suite ils nous informent du fait que selon eux nous faisions manifestation non déclarée ce qui était interdit.
21h nous sommes à l’hôtel de ville. Hawa, l’une de nos coureuses s’apprête à prendre son départ au SAS 5. Nous sommes à la fois excitées et un peu stressées. 42 km, de nuit, sur l’un des parcours les plus difficiles de l’histoire des jeux, ce n’est pas une mince affaire ..
Pour aller aux toilettes et demander de l’eau, il fallait taper une heure aux murs avant qu’un agent daigne répondre à notre demande s’il en avait l’envie. Nous n’avons pas pu fermer l’œil de la nuit. L’état des toilettes était tel que nous avons toutes perdu l’envie.
1h, 1h30, on voit le bout, on s’accroche, c’est bientôt la fin ? Pas d’horloge, pas d’officiers, aucune notion du temps. Juste le son de la porte qui s’ouvre et qui sonne comme une libération.
C’est la fin ?
Sport must be accessible and inclusive of all of us. For that to include Muslim women athletes as well, the
@FFF
must change its policies to prevent abuse, discrimination and exclusion
@AthleteAlly
#LetUsPlay
#FootballForAllWomen
👉
Nous sommes les Hijabeuses, étudiantes, médecins, sages-femmes joueuses de football, de rugby, de baskets, et nous condamnons fermement cet amendement.
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
📸 ces images ne sont pas libres de droits et ne peuvent pas être utilisées sans autorisation préalable, contactez l’auteur: wittsarah.photos
@gmail
.com
En plus des statuts excluants et discriminatoires de la FFF contre lesquels nous nous mobilisons depuis plus d’un an, l’amendement des sénateurs, s’ajoutant à cela, est une double peine, et une charge en plus à porter sur nos épaules.
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
Le 25 janvier nous avons organisé un match devant le Sénat dénoncer l’amendement visant à interdire « le port de signes religieux ostensibles » en compétitions sportives.
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
#sportpourtoutes
We won our first game against the Senate. But we still need you!
See you on Wednesday February 9 at 4:30 p.m. for the return match in Paris!
#Leshijabeuses
#LetUsPlay
Au programme: matchs de foot avec les Hijabeuses, les allié.e.s et les élu.e.s + prises de parole 📢⚽️
Élu.e.s, allié.e.s, député.e.s, sénateur. ice.s et sportif. ve.s, nous vous attendons nombreux et nombreuses en ce jour pour un
#SportPourToutes
!
Nous sommes talentueuses et performantes, et nous refusons d'être réduites par les imaginaires stéréotypés qui nous entourent.
#LetUsPlay
#LaissezNousJouer
« Le combat des Hijabeuses n'est pas politique, pas religieux, il concerne le sport et seulement le sport. Tout ce qu’on veut, c’est jouer au football. »
Founé Diawara, présidente des Hijabeuses
Ce combat, c'est pour un football plus inclusif, pour le vivre ensemble et pour que chaque femme puisse disposer de son corps jusque sur
les terrains de football.
#SportPourToutes
#FootballPourToutes
Au même moment, c’est là que sera une nouvelle fois débattu l’amendement visant à « interdire le port du voile en compétition et évènements sportifs » !
📸 ces images ne sont pas libres de droits et ne peuvent pas être utilisées sans autorisation préalable, contactez l’auteur: wittsarah.photos
@gmail
.com
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En février dernier, nous avions célébré le rejet de l’amendement n°31 visant à interdire le port de signes religieux ostensibles dans les compétitions sportives.
Notre requête contre la Fédération Française de Football
@FFF
qui interdit le port du voile lors des compétitions a été examinée devant le Conseil d’État.
Nous restons persuadées que les Hijabeuses et la
#FFF
ont un objectif commun : défendre les valeurs d’inclusivité, de solidarité et d’universalité qui transpirent à travers le football français,
Nous demandons à
@AOC1978
Ministre des Sports et à
@PhilippeDiallo
Président de la
#FFF
de s’indigner, comme ça a été le cas face aux propos tenus par l'ancien Président FFF Noël Le Graet sur Zidane et ainsi, prendre position pour ces femmes qui ne demandent qu'à jouer.
Ce rejet a prouvé que les sportives étant considérées comme usagères du service public, il est contraire aux principes de laïcité de leur interdire de faire du sport. Nous sommes dans notre droit de porter un couvre-chef homologué et donc pratiquer notre sport sur les terrains.
This rejection proved that since sportswomen are considered users of public services, it is contrary to the principles of "laïcité" to prohibit them from participating in sports. We have the right to wear qualified headgears and to practice our sport on the field.
Last February, we celebrated the rejection of the 31th amendment aimed at prohibiting the wearing of conspicuous religious symbols in sports competitions
We are asking
@AOC1978
Minister of Sports and
@PhilippeDiallo
President of the
#FFF
to be outraged, as it was the case in front of the remarks held by the former President FFF Noël Le Graet on Zidane and thus, to take a stand for these women who only ask for the right to play.
We remain convinced that the Hijabeuses and the
#FFF
have a common goal : to defend the values of inclusiveness, solidarity and universality that live through French soccer,