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🚨 "Oui je reconnais…" Après 4 ans de déni, Sandrine Pissarra, 54 ans, a enfin reconnu mardi, au deuxième jour de son procès aux assises de l’Hérault, les actes de torture et de barbarie ayant conduit à la mort de sa fille Amandine, 13 ans. La collégienne est décédée le 6 août 2020 d’un arrêt cardiaque à Montblanc, près de Béziers, pesant seulement 28 kg pour 1,55 m. Qualifié de "totalitarisme familial" par le président de la cour, le climat instauré par cette mère de 8 enfants comprenait coups, humiliations, privations de nourriture et sévices. Lors de l’audience, des photos du corps d’Amandine ont été diffusées, montrant un état de maigreur extrême et des blessures très graves. Un enregistrement audio, effectué en 2019 par des voisins, a été également diffusé. On distingue la voix de Sandrine Pissarra et les cris, les pleurs et les sanglots d'Amandine, alors âgée de 12 ans. "Aïe, aïe, arrête, pas ça, j'ai mal...", supplie la jeune victime en appelant sa mère "Madame". Un moment difficile qui a saisi la salle d'audience d'effroi et qui a poussé Sandrine à enfin assumer ce qu’elle a fait subir à sa fille. Le compagnon de Sandrine Pissarra, également accusé, a avoué sa culpabilité et exprimé ses regrets. Les témoignages poignants des frères et sœurs d’Amandine ont révélé une enfance marquée par des violences similaires. "Tu es une criminelle, assume !" lui a lancé un de ses fils. Sandrine Pissarra encourt la réclusion criminelle à perpétuité et son compagnon Jean-Michel Cros, 30 ans de prison. Le verdict est attendu vendredi. ⚖️ (via RMC)