alainjpdubois Profile Banner
Alain Dubois Profile
Alain Dubois

@alainjpdubois

Followers
166
Following
49
Statuses
259

Français à Londres. Ancien haut fonctionnaire et cadre dans la finance. ex-Chairman of Lyxor AM and MD at MSCI.

UK
Joined September 2024
Don't wanna be here? Send us removal request.
@alainjpdubois
Alain Dubois
5 days
Il me semble qu'il est important de mentionner toutefois : - les algorithmes de X sont publics : celà nous change des censures secrètes et non justifiées qui existaient auparavant - les restrictions sont limitées à enlever le "blue tick" qui accentue la possibilité d'être vu. Les personnes qui veulent suivre quelqu'un peuvent le suivre. En somme la personne "censurée" n'est pas interdite d'antenne, seulement de promotion. Il garde les mêmes droits que toute personne qui n'a pas le "blue tick".
3
1
6
@alainjpdubois
Alain Dubois
5 days
@GerardAraud La question la plus importante me paraît être : est-ce réciproque ?
1
0
1
@alainjpdubois
Alain Dubois
5 days
Supprimons le statut de la fonction publique. En Angleterre, il n'y a pas de statut de la fonction publique et ils s'en passent très bien. Il n'y a pas deux systèmes juridiques distincts comme en France avec le code du travail pour les salariés du secteur privé et le code de la fonction publique pour plus de 6 millions de fonctionnaires. Chacun avec des règles entièrement différentes, des modes de rémunération différents, des règles de travail différentes, des recours devant des instances et des tribunaux différents etc. En Angleterre les employés de l'Etat sont soumis aux mêmes règles que ceux du secteur privé. Par exemple ils peuvent être licenciés et bénéficient, comme ceux du secteur privé, d'un droit de recours pour licenciement abusif devant l'"employment tribunal", comme tout salarié. Pas de code de la fonction publique, pas de statut de fonctionnaire, c'est plus simple. Bien évidemment les administrations, comme les entreprises, peuvent avoir leurs propres règles de fonctionnement interne, sous forme de codes de conduite, code d'éthique etc. signés par les salariés. En pratique, les employés de l'Etat anglais, et ceux des collectivités locales, ne sont pas particulièrement mal traités et les licenciements sont plutôt peu nombreux.
0
1
1
@alainjpdubois
Alain Dubois
8 days
@Ellibec @ladepechedumidi Le seul référendum qui me paraisse possible, de façon réaliste, est un référendum sur le mode de scrutin aux législatives. J'avais déjà écrit sur le sujet :
@alainjpdubois
Alain Dubois
1 month
Suite à l'allocution du président de la république, on parle de nouveau de référendum, mais je ne vois qu'un scenario réaliste : un référendum sur l'introduction de la proportionnelle aux élections législatives. - le référendum peut être utilisé pour "des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent" (article 11 de la constitution). On voit mal ce qui pourrait faire suffisamment consensus pour être adopté par référendum. Je vois mal le peuple votant pour des économies ou des hausses d'impôts, qui risquent d'être le coeur de toute politique économique en ce moment. - Un référendum pour modifier la constitution (article 89) ? Mais il faut d'abord que le projet soit voté en termes identiques par l'Assemblée Nationale et le Sénat. Le seul sujet politiquement sensible sur lequel certains (le RN) proposent une modification de la constitution est l'immigration. On voit mal la gauche et même le centre ou le centre droit soutenir une telle proposition. - En revanche, un nouveau mode de scrutin pour les législatives est clairement dans le champ de l'article 11 (organisation des pouvoirs publics) et un tel référendum peut être décidé librement par le président sur proposition du premier ministre, sans aucun préalable. Les principaux partis, de l'extrême gauche au RN, soutiennent le principe d'un scrutin proportionnel. On pourrait donc penser qu'il pourrait être décidé par le simple vote d'une loi ordinaire, comme le permet la constitution. Mais il n'est pas sûr que les partis s'accordent sur des détails importants tels que les circonscriptions de référence ou bien l'existence ou non d'une "prime majoritaire". Un référendum permettrait de faire trancher le peuple, et donnerait plus de légitimité à une telle modification, dont les effets sur la politique française seraient majeurs et durables. En somme, le scenario le plus probable serait : un débat à l'assemblée nationale sur un projet de loi introduisant la proprotionnelle, des débats à l'assemblée qui étalent les différences de chacun et ne concluent pas, puis un référendum pour faire trancher le peuple, si les sondages montrent que le peuple peut soutenir un tel projet.
0
0
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
9 days
@GerardAraud Oui il piétine les usages. Mais le droit je ne crois pas. Je n'ai rien vu de convaincant sur ce sujet. D'ailleurs il y a des tribunaux et je n'ai pas vu de décision dans ce sens.
0
0
1
@alainjpdubois
Alain Dubois
9 days
Oui la différence c'est qu'un blocus, ce serait la marine américaine qui bloque tout commerce avec Cuba. Ce n'est pas le cas : Cuba a des relations économiques normales avec pratiquement tous les autres pays du monde. Le Canada et l'Union Européenne, en particulier, l'envahissent de touristes qui assurent sa survie économique.
0
0
1
@alainjpdubois
Alain Dubois
9 days
Oui mais l'une des raisons était que, contrairement à M. Bayrou, elle avait une majorité contre elle au sénat. Elle devait donc utiliser des 49.3 à l'assemblée nationale de nombreuses fois pour contrer les votes du sénat. Par exemple ici, un seul 49.3 sera nécessaire pour faire passer le budget car il est proposé par la CMP et le sénat le votera. Si le sénat était contre il aurait fallu au minimum 3 fois le 49.3 à l'assemblée nationale, pour une première lecture, une deuxième, et pour demander à l'assemblée nationale de statuer définitivement.
0
0
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
10 days
The president has the right to sign an executive order that creates a new White House service named DOGE, which reports to his WH chief of staff, and to name Elon Musk administrator of this service. What is wrong with that? WH directors are not subject to Senate confirmation, including for example the WH Chief of staff. And Elon Musk is just using the powers given to him by article 4(b) of this executive order that creates DOGE: "Agency Heads shall take all necessary steps, in coordination with the [DOGE] Administrator and to the maximum extent consistent with law, to ensure [DOGE] has full and prompt access to all unclassified agency records, software systems, and IT systems. [DOGE] shall adhere to rigorous data protection standards." I don't see anything illegal here.
0
1
1
@alainjpdubois
Alain Dubois
10 days
The president has the right to sign an executive order that creates a new White House service named DOGE, which reports to his WH chief of staff, and to name Elon Musk administrator of this service. What is wrong with that? He is not "raiding US classified information", only using article 4(b) of this executive order that says: "Agency Heads shall take all necessary steps, in coordination with the [DOGE] Administrator and to the maximum extent consistent with law, to ensure [DOGE] has full and prompt access to all unclassified agency records, software systems, and IT systems. [DOGE] shall adhere to rigorous data protection standards."
0
0
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
10 days
Ca veut dire quoi, "Musk qui tente d'accéder à des données sensibles par la force". Musk dirige un service de la maison blanche nommé DOGE, créé par un décret de Trump. L'article 4(b) de ce décret prévoit : "Les responsables de services administratifs doivent prendre toutes les mesures nécessaires, en coordination avec l'administrateur de [DOGE] et dans la mesure maximale conforme à la loi, pour garantir que [DOGE] dispose d'un accès complet et rapide à tous les dossiers non classifiés, aux systèmes logiciels et aux systèmes informatiques du service. [DOGE] doit adhérer à des normes rigoureuses de protection des données." C'est donc juste la force ... du droit.
3
2
2
@alainjpdubois
Alain Dubois
11 days
The U.S. Constitution grants Congress the authority to impose tariffs, not the president, and Rand Paul message shows that president Trump will have no majority in Congress for tariffs. Unfortunately, Congress gave delegations to the president: - Trade Expansion Act of 1962 (Section 232): Allows the president to impose tariffs if imports are deemed a threat to national security. - Trade Act of 1974 (Section 301): Permits the president to take action, including imposing tariffs, against foreign countries that violate trade agreements or engage in unfair trade practices. - International Emergency Economic Powers Act (IEEPA) of 1977: Grants the president authority to regulate commerce after declaring a national emergency in response to any unusual and extraordinary threat to the U.S. President Trump seems to implement this tariff by arguing that Canada and Mexico are threats to national security, which is an obvious lie (at least as regards Canada). So the ball will be in the courts : will they let the president bypass Congress and abuse his delegations?
0
0
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
11 days
@RFI Pas nécessairement si les droits de douane sont compensés par une hausse du dollar. Résultat pratique : moins d'importations mais aussi moins d'exportations. Les Etats-Unis se pénalisent volontairement en s'isolant du reste du monde.
0
0
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
11 days
RT @RandPaul: Tariffs are simply taxes. Conservatives once united against new taxes. Taxing trade will mean less trade and higher prices.
0
9K
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
11 days
When he talks about Europe, Trump seems to believe that VAT is a sort of tariff, probably because European importers have to pay VAT on what they import and there is no VAT on exports. VAT is obviously a much better tax than a tariff. It is economically as neutral as possible. Somebody should suggest to Trump that the US should create their own VAT instead of putting tariffs.
1
0
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
11 days
A tous ceux qui croient que le protectionnisme fait autre chose que de pénaliser celui qui y a recours. S'il vous plait, lisez la fameuse "pétition des fabricants de chandelles" de notre grand économiste national Frédéric Bastiat, écrite en 1845. C'est une magnifique oeuvre de vulgarisation de ce que disent pratiquement tous les économistes depuis Adam Smith. En plus, elle est drôle et elle nous rappelle que ce débat n'est pas nouveau ! La voici : PÉTITION DES FABRICANTS DE CHANDELLES, BOUGIES, LAMPES, CHANDELIERS, RÉVERBÈRES, MOUCHETTES, ÉTEIGNOIRS, ET DES PRODUCTEURS DE SUIF, HUILE, RÉSINE, ALCOOL, ET GÉNÉRALEMENT DE TOUT CE QUI CONCERNE L’ÉCLAIRAGE. À MM. les membres de la chambre des députés. « Messieurs, « Vous êtes dans la bonne voie. Vous repoussez les théories abstraites ; l’abondance, le bon marché vous touchent peu. Vous vous préoccupez surtout du sort du producteur. Vous le voulez affranchir de la concurrence extérieure, en un mot, vous voulez réserver le marché national au travail national. « Nous venons vous offrir une admirable occasion d’appliquer votre… comment dirons-nous ? votre théorie ? non, rien n’est plus trompeur que la théorie ; votre doctrine ? votre système ? votre principe ? mais vous n’aimez pas les doctrines, vous avez horreur des systèmes, et, quant aux principes, vous déclarez qu’il n’y en a pas en économie sociale ; nous dirons donc votre pratique, votre pratique sans théorie et sans principe. « Nous subissons l’intolérable concurrence d’un rival étranger placé, à ce qu’il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu’il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit ; car, aussitôt qu’il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s’adressent à lui, et une branche d’industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui n’est autre que le soleil, nous fait une guerre si acharnée, que nous soupçonnons qu’il nous est suscité par la perfide Albion (bonne diplomatie par le temps qui court !), d’autant qu’il a pour cette île orgueilleuse des ménagements dont il se dispense envers nous. « Nous demandons qu’il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, œils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d’avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd’hui à une lutte si inégale. « Veuillez, messieurs les députés, ne pas prendre notre demande pour une satire, et ne la repoussez pas du moins sans écouter les raisons que nous avons à faire valoir à l’appui. « Et d’abord, si vous fermez, autant que possible, tout accès à la lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière artificielle, quelle est en France l’industrie qui, de proche en proche, ne sera pas encouragée ? « S’il se consomme plus de suif, il faudra plus de bœufs et de moutons, et, par suite, on verra se multiplier les prairies artificielles, la viande, la laine, le cuir, et surtout les engrais, cette base de toute richesse agricole. « S’il se consomme plus d’huile, on verra s’étendre la culture du pavot, de l’olivier, du colza. Ces plantes riches et épuisantes viendront à propos mettre à profit cette fertilité que l’élève des bestiaux aura communiquée à notre territoire. « Nos landes se couvriront d’arbres résineux. De nombreux essaims d’abeilles recueilleront sur nos montagnes des trésors parfumés qui s’évaporent aujourd’hui sans utilité, comme les fleurs d’où ils émanent. Il n’est donc pas une branche d’agriculture qui ne prenne un grand développement. « Il en est de même de la navigation : des milliers de vaisseaux iront à la pêche de la baleine, et dans peu de temps nous aurons une marine capable de soutenir l’honneur de la France et de répondre à la patriotique susceptibilité des pétitionnaires soussignés, marchands de chandelles, etc. « Mais que dirons-nous de l’article Paris ? Voyez d’ici les dorures, les bronzes, les cristaux en chandeliers, en lampes, en lustres, en candélabres, briller dans de spacieux magasins, auprès desquels ceux d’aujourd’hui ne sont que des boutiques. « Il n’est pas jusqu’au pauvre résinier, au sommet de sa dune, ou au triste mineur, au fond de sa noire galerie, qui ne voie augmenter son salaire et son bien-être. « Veuillez y réfléchir, messieurs ; et vous resterez convaincus qu’il n’est peut-être pas un Français, depuis l’opulent actionnaire d’Anzin jusqu’au plus humble débitant d’allumettes, dont le succès de notre demande n’améliore la condition. « Nous prévoyons vos objections, messieurs ; mais vous ne nous en opposerez pas une seule que vous n’alliez la ramasser dans les livres usés des partisans de la liberté commerciale. Nous osons vous mettre au défi de prononcer un mot contre nous qui ne se retourne à l’instant contre vous-mêmes et contre le principe qui dirige toute votre politique. « Nous direz-vous que, si nous gagnons à cette protection, la France n’y gagnera point, parce que le consommateur en fera les frais ? « Nous vous répondrons : « Vous n’avez plus le droit d’invoquer les intérêts du consommateur. Quand il s’est trouvé aux prises avec le producteur, en toutes circonstances vous l’avez sacrifié. — Vous l’avez fait pour encourager le travail, pour accroître le domaine du travail. Par le même motif, vous devez le faire encore. « Vous avez été vous-mêmes au-devant de l’objection. Lorsqu’on vous disait : le consommateur est intéressé à la libre introduction du fer, de la houille, du sésame, du froment, des tissus. — Oui, disiez-vous, mais le producteur est intéressé à leur exclusion. — Eh bien ! si les consommateurs sont intéressés à l’admission de la lumière naturelle, les producteurs le sont à son interdiction. « Mais, disiez-vous encore, le producteur et le consommateur ne font qu’un. Si le fabricant gagne par la protection, il fera gagner l’agriculteur. Si l’agriculture prospère, elle ouvrira des débouchés aux fabriques. — Eh bien ! si vous nous conférez le monopole de l’éclairage pendant le jour, d’abord nous achèterons beaucoup de suifs, de charbons, d’huiles, de résines, de cire, d’alcool, d’argent, de fer, de bronzes, de cristaux, pour alimenter notre industrie, et, de plus, nous et nos nombreux fournisseurs, devenus riches, nous consommerons beaucoup et répandrons l’aisance dans toutes les branches du travail national. « Direz-vous que la lumière du soleil est un don gratuit, et que repousser des dons gratuits, ce serait repousser la richesse même sous prétexte d’encourager les moyens de l’acquérir ? « Mais prenez garde que vous portez la mort dans le cœur de votre politique ; prenez garde que jusqu’ici vous avez toujours repoussé le produit étranger parce qu’il se rapproche du don gratuit, et d’autant plus qu’il se rapproche du don gratuit. Pour obtempérer aux exigences des autres monopoleurs, vous n’aviez qu’un demi-motif ; pour accueillir notre demande, vous avez un motif complet, et nous repousser précisément en vous fondant sur ce que nous sommes plus fondés que les autres, ce serait poser l’équation : + × + = − ; en d’autres termes, ce serait entasser absurdité sur absurdité. « Le travail et la nature concourent en proportions diverses, selon les pays et les climats, à la création d’un produit. La part qu’y met la nature est toujours gratuite ; c’est la part du travail qui en fait la valeur et se paie. « Si une orange de Lisbonne se vend à moitié prix d’une orange de Paris, c’est qu’une chaleur naturelle et par conséquent gratuite fait pour l’une ce que l’autre doit à une chaleur artificielle et partant coûteuse. « Donc, quand une orange nous arrive de Portugal, on peut dire qu’elle nous est donnée moitié gratuitement, moitié à titre onéreux, ou, en d’autres termes, à moitié prix relativement à celles de Paris. « Or, c’est précisément de cette demi-gratuité (pardon du mot) que vous arguez pour l’exclure. Vous dites : Comment le travail national pourrait-il soutenir la concurrence du travail étranger quand celui-là a tout à faire, et que celui-ci n’a à accomplir que la moitié de la besogne, le soleil se chargeant du reste ? — Mais si la demi-gratuité vous détermine à repousser la concurrence, comment la gratuité entière vous porterait-elle à admettre la concurrence ? Ou vous n’êtes pas logiciens, ou vous devez, repoussant la demi-gratuité comme nuisible à notre travail national, repousser à fortiori et avec deux fois plus de zèle la gratuité entière. « Encore une fois, quand un produit, houille, fer, froment ou tissu, nous vient du dehors et que nous pouvons l’acquérir avec moins de travail que si nous le faisions nous-mêmes, la différence est un don gratuit qui nous est conféré. Ce don est plus ou moins considérable, selon que la différence est plus ou moins grande. Il est du quart, de moitié, des trois quarts de la valeur du produit, si l’étranger ne nous demande que les trois quarts, la moitié, le quart du paiement. Il est aussi complet qu’il puisse l’être, quand le donateur, comme fait le soleil pour la lumière, ne nous demande rien. La question, et nous la posons formellement, est de savoir si vous voulez pour la France le bénéfice de la consommation gratuite ou les prétendus avantages de la production onéreuse. Choisissez, mais soyez logiques ; car, tant que vous repousserez, comme vous le faites, la houille, le fer, le froment, les tissus étrangers, en proportion de ce que leur prix se rapproche de zéro, quelle inconséquence ne serait-ce pas d’admettre la lumière du soleil, dont le prix est à zéro, pendant toute la journée ? »
0
0
4
@alainjpdubois
Alain Dubois
11 days
Les droits de douanes que vont mettre les Etats-Unis vont nuire en premier lieu ... aux Etats-Unis. C'est un incroyable exercice où les Etats-Unis se pénalisent eux-même, en agissant pour s'isoler économiquement du reste du monde ... J'ai une suggestion pour Donald Trump : comme il croît, à tort, que la TVA européenne est un droit de douane, les Etats-Unis devraient créer leur propre TVA. La TVA c'est un bien meilleur impôt, aussi neutre que possible économiquement, pas un impôt stupide comme un droit de douane. Une autre suggestion serait de lui faire lire la pétition des fabricants de chandelles, de notre grand économiste national du 19ième siècle Frédéric Bastiat, sans doute la meilleure vulgarisation jamais écrite de la théorie des avantages comparatifs :
0
1
4
@alainjpdubois
Alain Dubois
12 days
Les droits de douanes que vont mettre les Etats-Unis vont nuire en premier lieu ... aux Etats-Unis. C'est un incroyable exercice où les Etats-Unis se pénalisent eux-même, en agissant pour s'isoler économiquement du reste du monde ... J'ai une suggestion pour Donald Trump : comme il croît, à tort, que la TVA européenne est un droit de douane, les Etats-Unis devraient créer leur propre TVA. La TVA c'est un bien meilleur impôt, aussi neutre que possible économiquement, pas un impôt stupide comme un droit de douane. Une autre suggestion serait de lui faire lire la pétition des fabricants de chandelles, de notre grand économiste national du 19ième siècle Frédéric Bastiat, sans doute la meilleure vulgarisation jamais écrite de la théorie des avantages comparatifs :
3
1
2
@alainjpdubois
Alain Dubois
12 days
RT @Cobra_FX_: Et maintenant, les poissons. La construction par @EDFofficiel du réacteur Hinkley Point C pourrait être très retardée, en r…
0
244
0
@alainjpdubois
Alain Dubois
12 days
Il est impossible d'avoir durablement des entreprises moins rentables : il existe un marché extrêmement fluide des capitaux donc en moyenne une action française doit rapporter net d'impôts la même chose qu'une action allemande ou américaine. Donc les profits nets resteront identiques. Cela se fera par évolution des facteurs les moins fluides : les prix et les salaires, à travers par exemple une baisse des investissements conduisant à moins de compétition et plus de chômage.
0
0
1
@alainjpdubois
Alain Dubois
12 days
RT @RpsAgainstTrump: Ronald Reagan: “Our peaceful trading partners are not our enemies; they are our allies. We should beware of the dema…
0
12K
0