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Beaucoup confondent bonheur et plaisir. Pourtant, ces deux notions ont peu en commun. Le bonheur (ŚŚŚ©Śš) et la fortune (ŚąŚŚ©Śš) se ressemblent en hĂ©breu, mais leur essence est opposĂ©e ! Le plaisir est instantanĂ© et Ă©phĂ©mĂšre. Le bonheur est profond et durable. Comprendre cela est une prise de conscience libĂ©ratrice. Jâhabite au pays de Walt Disney et de Jurassic Park : Hollywood, lĂ oĂč le soleil brille toute lâannĂ©e. Beaucoup sâimaginent que ceux qui vivent dans un tel dĂ©cor sont plus heureux⊠Mais câest une illusion. Si plaisir et luxe suffisaient au bonheur, pourquoi tant de stars sombrent-elles dans la dĂ©pression ? Le plaisir, câest une sensation agrĂ©able qui dure un instant. Câest pourquoi en hĂ©breu, "Taava" (ŚȘŚŚŚŚ), qui signifie plaisir, Ă©voque aussi une limite. Le bonheur, lui, est un Ă©tat qui se construit. Il ne dĂ©pend pas du moment, mais du sens et de la profondeur quâon donne Ă sa vie. Les stars ont tout : argent, gloire, soirĂ©es VIP⊠Pourtant, leurs biographies racontent une autre rĂ©alitĂ© : solitude, addictions, mariages brisĂ©s⊠Pourquoi ? Parce quâune vie de plaisirs ne garantit pas le bonheur. Celui-ci ne sâachĂšte pas, il se construit. Si plaisir = bonheur, alors douleur = malheur ? Nos Sages enseignent : "Heureux celui qui mange du pain trempĂ© dans le sel" (Avot 4,6). Autrement dit, le vrai bonheur exige parfois des efforts et des sacrifices. Il naĂźt dâun engagement profond, pas dâune consommation effrĂ©nĂ©e. Ătre heureux en couple demande dâapprendre Ă faire des concessions. RĂ©ussir lâĂ©ducation de ses enfants exige des annĂ©es de patience. Une vie saine demande de renoncer aux excĂšs. Le bonheur implique des dĂ©fis⊠mais la satisfaction qui en dĂ©coule est inĂ©galable. đ lire la suite :
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Regardez-la⊠Elle danse, elle rayonne ! CâĂ©tait ce vendredi matin. Un instant plus tĂŽt, cette femme malade de lâhĂŽpital Shaare Zedek Medical Center Jerusalem Ă©tait allongĂ©e, silencieuse, et maintenant, au son de cette mĂ©lodie en russe (jouĂ©e par un de nos musiciens bĂ©nĂ©voles Torah-Box), son visage sâillumine. Son sourire sâĂ©largit, ses mains suivent le rythme, son corps retrouve une Ă©nergie insoupçonnĂ©e. Comme si, en un instant, la Russie, son pays dâorigine, ses souvenirs, Ă©taient venus lâenvelopper et la ramener Ă la vie. Quelle joie de voir Ă quel point un simple chant peut raviver une flamme en elle ! Chavoua Tov | Binyamin Benhamou âčïž Torah-Box, c'est 33 000 malades visitĂ©s chaque annĂ©e par 200 bĂ©nĂ©voles rĂ©partis en 12 Ă©quipes. Chaque semaine, ils apportent rĂ©confort et joie dans 6 hĂŽpitaux Ă JĂ©rusalem, Ashdod, Netanya, ïżœïżœïżœHadĂ©ra et Ashkelon, Ă travers la musique, la danse ou simplement une prĂ©sence bienveillante.
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Dans la Paracha BĂ©chalaâh que nous lirons demain Ă la synagogue, la Torah nous enseigne que les Enfants d'IsraĂ«l nâont ressenti la vĂ©ritable libertĂ© quâaprĂšs avoir vu de leurs propres yeux lâarmĂ©e de Pharaon engloutie par la mer. Tant que leurs oppresseurs existaient, mĂȘme Ă distance, leur esprit restait prisonnier de la peur. La Haggada de Pessaâh affirme : "Si Hachem nâavait pas fait sortir nos pĂšres dâĂgypte, nous serions encore leurs esclaves aujourdâhui." Comment comprendre cette dĂ©claration ? Serions-nous rĂ©ellement, en 2025, toujours sous la domination des Ăgyptiens, vivant au Caire sous leur joug ? La rĂ©ponse est que lâesclavage dont parle la Haggada nâest pas seulement physique, mais surtout psychologique. MĂȘme si nous Ă©tions libres dans un autre pays, lâinfluence nĂ©faste de lâĂgypte aurait continuĂ© Ă peser sur nous. Comment nous affranchir des forces qui nous entravent, quâil sâagisse de dirigeants toxiques, dâaddictions destructrices (dopamine, drogue, smartphone, tabac) ou des tentations du YĂ©tser Hara ? La Torah nous enseigne que toute libĂ©ration se fait en 2 Ă©tapes : 1ïžâŁ SâĂ©loigner du mal â Comme les BnĂ© IsraĂ«l ont quittĂ© lâĂgypte. Prenons lâexemple du tabac : une personne qui a arrĂȘtĂ© de fumer depuis des annĂ©es continue parfois Ă se considĂ©rer comme un "ancien fumeur" pour rester vigilante. Si elle pense ĂȘtre totalement dĂ©barrassĂ©e de cette dĂ©pendance, elle risque de rechuter en se disant quâune seule cigarette ne la fera pas replonger. Pourtant, câest souvent cette "innocente" cigarette qui ravive lâaddiction. 2ïžâŁ Ăliminer la source du mal â Comme Hachem a anĂ©anti lâarmĂ©e Ă©gyptienne. Se libĂ©rer rĂ©ellement implique de dĂ©truire la racine de ce qui nous enchaĂźne. Mais cette Ă©tape ne peut ĂȘtre franchie seul : il faut implorer lâaide dâHachem. Comme le souligne le Ibn Ezra, ce nâest pas le peuple juif qui a dĂ©truit les Ăgyptiens, mais bien Hachem. Notre dĂ©tachement aux mauvaises choses doit ĂȘtre totale et progressive. SâĂ©loigner du mal ne suffit pas : il faut aussi Ă©radiquer son emprise. Et pour cela, nous devons nous appuyer sur la priĂšre. Chabbath Chalom Ă tous | Binyamin Benhamou (d'aprĂšs Rav Y. Gefen) đ Nouvelle chanson en rythme flamenco :
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Il y a une tragĂ©die silencieuse qui se dĂ©veloppe aujourd'hui dans nos foyers et qui concerne nos plus prĂ©cieux trĂ©sors : nos enfants. Nos enfants sont dans un Ă©tat Ă©motionnel de plus en plus fragile. Depuis 15 ans, les chercheurs nous alertent sur une augmentation alarmante des troubles mentaux chez les jeunes, atteignant des proportions Ă©pidĂ©miques... alerte le psychiatre Dr. Luis Rojas Marcos. đ Les statistiques ne mentent pas : đ 1 enfant sur 5 prĂ©sente des troubles de la santĂ© mentale. đ Une augmentation de 43 % des cas de TDAH. đ Une augmentation de 37 % des cas de dĂ©pression adolescente. đ Une augmentation de 200 % du taux de suicide chez les 10-14 ans. Qu'est-ce qui ne va pas et quâavons-nous dĂ©laissĂ© dans l'Ă©ducation de nos enfants ? Nos enfants grandissent dans un monde saturĂ© de stimulation artificielle et de matĂ©rialisme, mais ils sont privĂ©s des fondements essentiels dâune Ă©ducation saine, tels que : đ Des parents impliquĂ©s et prĂ©sents, comme il est dit : "Tu enseigneras la Torah Ă tes enfants et tu en parleras quand tu seras chez toi, quand tu marcheras sur le chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lĂšveras" (Devarim 6,7). đ Des limites claires et cohĂ©rentes, car « celui qui retient son bĂąton hait son fils, mais celui qui l'aime veille Ă le discipliner » (MichlĂ© 13,24). đ Des responsabilitĂ©s, Ă lâimage de la Torah qui donne aux enfants des rĂšgles et des mitsvot dĂšs leur plus jeune Ăąge. đ Une alimentation saine et un sommeil rĂ©gulier, car "un corps en santĂ© influence directement lâesprit" (lire Hilkhot DĂ©'ot du Rambam en français aux Editions Torah-Box). đ Des activitĂ©s physiques et du temps en plein air, suivant lâexemple des grands MaĂźtres de la Torah qui valorisaient lâeffort physique et la marche en pleine nature. đ Des interactions sociales enrichissantes, car "Deux valent mieux quâun" (L'EcclĂ©siaste 4,9). Au lieu de cela, notre sociĂ©tĂ© moderne favorise : đ Des parents absorbĂ©s par leurs Ă©crans, crĂ©ant un dĂ©ficit de communication et de connexion avec leurs enfants. đ Une Ă©ducation permissive, qui donne aux enfants un sentiment de toute-puissance dĂ©nuĂ© de discipline. đ Une gratification immĂ©diate, qui les empĂȘche dâapprendre la patience et lâeffort ("Qui est riche ? Celui qui se rĂ©jouit de ce quâil a", Maximes des PĂšres 4:1). đ Un mode de vie sĂ©dentaire, qui appauvrit leur Ă©nergie et leur dynamisme. đ Une stimulation excessive via la technologie, qui nuit Ă la concentration et Ă la rĂ©flexion profonde. Que faire ? Si nous voulons Ă©lever des enfants Ă©panouis et solides, nous devons revenir aux bases que la Torah nous enseigne. Il est encore temps ! Voici quelques recommandations inspirĂ©es des enseignements de nos Sages : â
Fixez des limites claires. Un enfant se sent sĂ©curisĂ© quand il sait que ses parents ont un cap, Ă lâimage de la Torah qui nous donne des repĂšres et des commandements (MichlĂ© 22:6 : "Instruis lâenfant selon sa voie, mĂȘme lorsquâil vieillira, il ne sâen Ă©cartera pas"). â
Donnez Ă vos enfants ce dont ils ont besoin, et non ce quâils veulent. Nos Sages nous enseignent que lâaviditĂ© matĂ©rielle ne mĂšne pas au bonheur (Maximes des PĂšres 2:7 : "Celui qui multiplie ses biens multiplie ses soucis"). â
PrivilĂ©giez une alimentation saine et naturelle, comme l'ordonne la Torah et dans le respect des lois de la cacheroute. â
Passez du temps en famille sans distractions technologiques, en suivant lâexemple du Chabbat, oĂč le foyer devient un sanctuaire de connexion et de partage... â
Pratiquez des jeux et des activitĂ©s ensemble. â
Confiez Ă vos enfants des responsabilitĂ©s selon leur Ăąge. â
RĂ©gulez leur usage des Ă©crans. Il faut bien choisir nos influences et nos distractions... imprimez des jeux et feuillets avant Chabbath sur Torah-Box. â
Apprenez-leur Ă attendre et Ă dĂ©velopper leur patience. "Tout vient Ă point Ă qui sait attendre", une valeur fondamentale du judaĂŻsme. â
Encouragez la rĂ©silience et lâindĂ©pendance. Nos patriarches ont traversĂ© de sacrĂ©es Ă©preuves qui les ont forgĂ©s (BĂ©rĂ©chit 12:1-4). â
DĂ©veloppez leur gratitude et leurs bonnes maniĂšres. Nos Sages insistent sur lâimportance du respect (Avot 1:15 : "Accueille chaque personne avec un visage rayonnant"). â
Connectez-vous Ă©motionnellement avec vos enfants. Aimez-les, Ă©coutez-les, jouez avec eux ! Il est temps de revenir Ă une Ă©ducation sensĂ©e et ancrĂ©e dans la Torah et la sagesse de nos MaĂźtres. En inculquant des valeurs solides, en posant des limites saines et en Ă©tant prĂ©sents pour nos enfants, nous les aidons Ă construire une vie Ă©panouie. Binyamin Benhamou âĄïž reste connectĂ© Ă Torah-Box sur ton smartphone :
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Ătudiants de Madrid et de Porto, câest pour vous ! Une occasion en or arrive chez vous : le Admour de Oungvar vient Ă votre rencontre dans les prochains jours ! Besoin dâun coup de boost pour vos exams ? De conseils pour votre avenir ? Dâune brakha pour rĂ©ussir ? Câest le moment parfait pour venir le rencontrer ! Que ce soit pour votre rĂ©ussite, des choix importants ou juste pour vivre un moment inspirant, ne ratez pas cette opportunitĂ© unique. Ramenez vos amis et venez prendre des forces pour la suite !
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Aujourd'hui : SĂ©goula ancestrale pour la Parnassa (rĂ©ussite matĂ©rielle) de lire la "Parachat Hamanne" - texte en hĂ©breu : - texte en phonĂ©tique : - faire un don : Partagez ce message... dans la journĂ©e ! Explications : Nos Sages enseignent que c'est une SĂ©goula ancestrale pour la Parnassa (rĂ©ussite matĂ©rielle) de lire, le mardi oĂč tombe la Paracha BĂ©chalaâh, le texte dans la Torah qui parle de la Manne. Il faut ainsi lire le 16Ăšme chapitre du livre de ChĂ©mot, du 4Ăšme au 36Ăšme verset : deux fois en hĂ©breu + 1 fois en aramĂ©en. AprĂšs la lecture, priez D.ieu qu'Il vous accorde les besoins matĂ©riels nĂ©cessaires Ă votre vie. L'Ă©quipe Torah-Box
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Rendez-vous compte : dans le monde juif, la Hiloula de Rabbi IsraĂ«l Abiâhssira, surnommĂ© « Baba SalĂ© », est la troisiĂšme la plus cĂ©lĂ©brĂ©e aprĂšs celles de Rabbi Chimon Bar YohaĂŻ et Rabbi MeĂŻr Baal HaNess, qui ont vĂ©cu il y a plus de 2000 ans. Il nây a pas une ville, pas un moshav oĂč un repas en lâhonneur de Baba SalĂ© nâest pas organisĂ© Ă travers le monde⊠Car qui n'a pas un pĂšre ou un grand-pĂšre qui n'a pas profitĂ© d'un miracle du Saint ? Cette annĂ©e encore, jâai ressenti un IMMENSE renforcement lors de toutes ces Hiloulot organisĂ©es en lâhonneur du Tsadik. Câest incroyable : chaque annĂ©e, on dĂ©couvre de nouvelles histoires de personnes ayant vĂ©cu des miracles grĂące Ă Baba Salé⊠Je vous en fais part de deux. Un Ă©lĂšve du Roch YĂ©chiva de "Porat Yossef", Rav Yehouda Tsadka â une trĂšs grande figure du monde de la Torah sĂ©farade â mâa racontĂ© quâun jour, son Rav a rencontrĂ© un grave problĂšme. Il est alors allĂ© consulter Baba SalĂ©, qui lui a donnĂ© une condition pour que son problĂšme soit rĂ©solu : ne plus jamais couper sa barbe. Ă lâĂ©poque, il y a environ 50 ans, les Rabbanim dâIsraĂ«l avaient lâhabitude de se raser... En contrepartie, Baba SalĂ© lui a promis de lui donner son verre de Kiddouch personnel. MalgrĂ© la difficultĂ© sociale que cela reprĂ©sentait, Rav Tsadka a acceptĂ©. Pendant trois ans, il nâa plus touchĂ© Ă sa barbe. Chaque semaine, il rĂ©citait le Kiddouch sur le verre de Baba SalĂ©. Mais un jour, veille de Chabbath, il a dĂ©cidĂ© de tailler lĂ©gĂšrement sa barbe⊠Ce mĂȘme Chabbath, vendredi soir, alors quâil tenait le verre en argile du Tsadik dans sa main, celui-ci sâest tout simplement dĂ©sagrĂ©gĂ© sous ses yeux !! Il a racontĂ© cette histoire devant tous les Ă©lĂšves de la prestigieuse YĂ©chiva en face du Kotel. Une autre histoire, qui sâest dĂ©roulĂ©e il y a⊠une semaine ! Un ami Ă moi sâest rĂ©veillĂ© deux semaines auparavant, sans raison apparente, couvert de plaques et de cloques sur tout le corps. La douleur Ă©tait insupportable : il ne pouvait ni dormir ni marcher normalement et en souffrait toute la journĂ©e. Dans le cadre de son travail Ă Torah-Box, il a rencontrĂ© Rav Moghrabi, un homme qui fut le serviteur de Baba SalĂ© durant les dix derniĂšres annĂ©es de sa vie et qui est, par ailleurs, mariĂ© Ă sa petite-fille. Cet homme lui a simplement donnĂ© une bouteille dâeau bĂ©nie par Baba SalĂ©. En effet, il conserve chez lui un grand broc dâeau quâil remplit en permanence et qui a Ă©tĂ© bĂ©nie par le Tsadik. Mon ami a appliquĂ© cette eau sur son corps⊠Eh bien, le lendemain (!) il nâavait plus rien ! Jâen suis encore bouleversĂ©. Mais je ne devrais pas lâĂȘtre : câest un simple manque de Ă©mouna de ma part. Tout cela, comme le disait Baba SalĂ©, ce nâest pas de la magie. Lâarak bĂ©nie ou lâeau bĂ©nie d'un Tsadik (malgrĂ© son abnĂ©gation totale devant D.ieu) nâont aucune efficacitĂ© en elles-mĂȘmes. Câest uniquement la Ă©mouna de celui qui reçoit qui leur confĂšre la capacitĂ© de transformer la matiĂšre et dâopĂ©rer des miracles. Nâoubliez pas dâenseigner la Ă©mouna autour de vous⊠Binyamin Benhamou
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Un jeune soldat, griĂšvement blessĂ© lors de la guerre de Kippour, arriva en fauteuil roulant chez Rabbi IsraĂ«l Abiâhssira, plus connu sous le nom de "Baba SalĂ©", Ă NĂ©tivot. Le visage marquĂ© par la souffrance, il confia son histoire : « Jâai Ă©tĂ© touchĂ© par une balle dans le dos et subi plusieurs opĂ©rations. Je boite encore et suis incapable de me tenir debout. Lâune de mes jambes est dans un Ă©tat si critique que les mĂ©decins envisagent de lâamputer. Un ami mâa conseillĂ© de venir vous voir, disant que vos priĂšres accomplissent des miracles. Dâabord, jâai refusĂ©. Mais dans mon dĂ©sespoir, jâai fini par me rĂ©soudre Ă tenter ma chance. » Rabbi IsraĂ«l lâobserva attentivement et lui demanda : â Mets-tu les TĂ©filines chaque jour ? â Non, rĂ©pondit le soldat. â Respectes-tu le Chabbath ? â Non. Le Rav hocha la tĂȘte et lui dit dâun ton empreint de sagesse : â Dans ce cas, tu devrais dĂ©jĂ ĂȘtre reconnaissant que seule une jambe soit en danger. Hachem nous donne la santĂ© pour que nous puissions Le servir ! TouchĂ© en plein cĆur, le jeune homme Ă©clata en sanglots. Rabbi IsraĂ«l poursuivit : â Si je te bĂ©nis et que tu peux te tenir debout, tâengageras-tu Ă observer les Mitsvot ? â Oui ! rĂ©pondit-il avec empressement. Le Rav posa sur lui un regard bienveillant, lui donna sa bĂ©nĂ©diction et lui souhaita une guĂ©rison complĂšte. Le soldat embrassa sa main avec ferveur. Ă cet instant, la Rabbanite intervint : â Mets-toi debout. Pris dâun frisson, il tenta de se lever⊠et, contre toute attente, il y parvint sans la moindre aide. Il fit quelques pas, dâabord hĂ©sitant, puis avec plus dâassurance. La nouvelle de ce miracle se rĂ©pandit comme une traĂźnĂ©e de poudre Ă travers le pays, inspirant un vaste mouvement de TĂ©chouva... Baba SalĂ© bĂ©nissait chaque personne venant Ă lui et leur offrait une bouteille dâeau quâil avait sanctifiĂ©e. Cette eau, expliquait-il, nâavait aucun pouvoir intrinsĂšque. Son efficacitĂ© naissait de la force de la Emouna (la foi en D.ieu) de celui qui la recevait, unie Ă la bĂ©nĂ©diction dâun saint homme⊠Allumez aujourd'hui une bougie en l'honneur de Baba SalĂ© et priez que par son mĂ©rite, Il vous protĂšge. Binyamin Benhamou đ Torah-Box offre une bouteille d'Arak bĂ©nie par la fille de Baba SalĂ© Ă tous ceux qui soutiendront les orphelins de la guerre par un don. Participez Ă cette mitsva prĂ©cieuse :
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L'histoire qui a dĂ©voilĂ© Rabbi IsraĂ«l Abi'hssira surnommĂ© Baba SalĂ© au public israĂ©lien. #BabaSalĂ© #Hiloula #Tsadik #BinyaminBenhamou đ Demandez une bĂ©nĂ©diction : đŻ Faites allumer une bougie sur son Tombeau : đź Biographie de Baba SalĂ© : đ„ Ămission entiĂšre sur Baba SalĂ© : đ» Yodou LĂ©kha, le piyout composĂ© par Baba SalĂ© :
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Miracle de Baba SalĂ© racontĂ© par son fils... L'annĂ©e derniĂšre, Torah-Box a eu l'immense honneur d'interviewer, en exclusivitĂ© totale, le seul fils encore en vie de Baba SalĂ© : Rabbi Barouk Abi'hssira. D'autant plus prĂ©cieux qu'il s'exprime en français ! Ă la veille de la 41á” Hiloula de Baba SalĂ©, qui se tiendra ce samedi soir et dimanche, je vous partage un extrait de cette rencontre exceptionnelle. Rappelons-nous que les miracles quotidiens quâil accomplissait nâĂ©taient pas une fin en soi, mais la consĂ©quence de son extraordinaire et exigeant service de D.ieu. đ„ Voir l'interview en entier ici : Chabbath Chalom Ă tous đ Envoyez une priĂšre et faites allumer une bougie sur le tombeau de Baba SalĂ© en cliquant ici :
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*PĂLERINAGE SUR LA TOMBE DE BABA SALĂ ET RECUEILLEMENT Ă RĂIM* đđ» Jeunes filles et femmes d'IsraĂ«l, ne manquez pas cette occasion prĂ©cieuse proposĂ©e par Torah-Box de vous rendre Ă Netivot Ă quelques jours de la Hiloula de Baba SalĂ© ainsi qu'Ă RĂ©im (un des lieux de l'attaque du 7 octobre) . *Ensemble, nous nous recueillerons et prierons pour la libĂ©ration des otages et la protection du peuple juif !* *Nous serons accompagnĂ©es de la Rabbanite LĂ©a Elgrabli, LĂ©a BennaĂŻm et Ethel Fitoussi qui nous enrichiront de paroles inspirantes de Torah et de Emouna.* Transport en autocar depuis JĂ©rusalem đ Informations et rĂ©servations : TĂ©l. : 054 550 23 38
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Le saint "Baba SalĂ©", Rabbi IsraĂ«l Abiâhssira, parcourait les villages pour renforcer les Juifs dans lâaccomplissement des commandements. Un soir, il arriva dans une ville reculĂ©e du Maroc. Tous les habitants se rassemblĂšrent aussitĂŽt Ă la synagogue pour lâaccueillir et Ă©couter ses saintes paroles. Ă la fin de son homĂ©lie, alors quâils sâapprĂȘtaient Ă lâaccompagner chez son hĂŽte, Baba SalĂ© demanda Ă visiter le MikvĂ© de la ville. Les habitants furent trĂšs embarrassĂ©s. Comme les responsables de la communautĂ© le lui expliquĂšrent, cela faisait plusieurs annĂ©es que le MikvĂ© nâĂ©tait plus utilisĂ©. Lâendroit Ă©tait dĂ©labrĂ©, les murs menaçaient de sâeffondrer et des morceaux de plĂątre tombaient dans les eaux du bassin. Baba SalĂ© leur demanda oĂč allaient les femmes de la communautĂ© lorsquâelles devaient se rendre au MikvĂ©. On lui expliqua quâelles se rendaient dans la ville voisine. Il rĂ©torqua quâune telle situation Ă©tait contraire Ă la loi, car la construction dâun MikvĂ© passe avant celle dâune synagogue. Il insista pour le visiter et entreprendre les dĂ©marches nĂ©cessaires Ă sa rĂ©habilitation. Ă une heure aussi tardive, les habitants Ă©taient perplexes. Le MikvĂ© Ă©tait abandonnĂ© depuis tant dâannĂ©es. Pourtant, face Ă lâinsistance du Rav, ils nâeurent dâautre choix que de le suivre. Quand il voulut entrer, ils tentĂšrent encore de lâen dissuader, craignant pour sa sĂ©curitĂ©. Mais il dĂ©clara quâil ne quitterait pas les lieux avant de lâavoir remis en Ă©tat. On lui remit donc les clĂ©s, et il pĂ©nĂ©tra dans le bĂątiment. Il ĂŽta ses chaussures, retroussa sa tunique, prit un seau et entra dans lâeau. Il encouragea la communautĂ© Ă lâaider Ă vider le bassin. Une fois cette tĂąche accomplie, il remit ses chaussures et sortit. Les habitants lui demandĂšrent comment, en l'absence de pluie, ils allaient le remplir. Sans attendre, Baba SalĂ© leva les yeux au ciel et sâexclama : « MaĂźtre du monde, nous avons fait notre part, fais maintenant la Tienne. » AussitĂŽt, des nuages obscurcirent le ciel et une forte pluie tomba. Tandis que les habitants sâabritaient, Baba SalĂ© resta sur place, veillant Ă ce que lâeau remplisse bien le MikvĂ©. Lorsque la pluie cessa, les habitants se rĂ©unirent autour du bassin et, Ă©mus par le miracle auquel ils venaient dâassister, entonnĂšrent des chants de gratitude.
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Lorsque Baba SalĂ© fit son Alyah en IsraĂ«l, il arriva en bateau au port de âHaĂŻfa. Le ministre de la police, monsieur ChĂ©trit, se dĂ©plaça spĂ©cialement pour lâaccueillir avec honneur. Il ordonna aux autoritĂ©s de lui faciliter lâentrĂ©e en IsraĂ«l sans aucun retard, en Ă©vitant toutes les formalitĂ©s douaniĂšres habituelles. AprĂšs les prĂ©paratifs, il proposa Ă Baba SalĂ© de voyager dans sa voiture officielle. Mais Baba SalĂ© dĂ©clina lâoffre, expliquant quâil supposait que cette voiture ne se « reposait » pas le Chabbath, et il ne voulait pas en bĂ©nĂ©ficier. Il prĂ©fĂ©ra donc prendre un bus en direction de JĂ©rusalem, comme un simple voyageur. En chemin, alors que lâheure de Minâha approchait, il demanda poliment au chauffeur dâarrĂȘter le bus afin quâil puisse prier. Le chauffeur refusa, expliquant quâil sâagissait dâun bus et non dâun taxi, quâil avait des horaires Ă respecter et quâil ne pouvait pas sâarrĂȘter en dehors des stations prĂ©vues. Baba SalĂ© insista alors avec douceur : « Si câest ainsi, descends-moi ici, sinon lâheure de Minâha passera, et nous perdrons cette priĂšre. » Devant son insistance, le chauffeur finit par accepter et lâarrĂȘta quelques centaines de mĂštres avant la prochaine station. Baba SalĂ© descendit du bus et se tint sur le bas-cĂŽtĂ© de la route pour prier Minâha avec ferveur. AprĂšs avoir terminĂ© sa priĂšre, il marcha calmement jusquâĂ la station voisine et y trouva un bus prĂȘt Ă partir pour JĂ©rusalem. Il monta et reconnut immĂ©diatement, avec Ă©tonnement, quâil sâagissait du mĂȘme bus dont il Ă©tait descendu un peu plus tĂŽt ! IntriguĂ©, il demanda au chauffeur : « Pourquoi ĂȘtes-vous restĂ©s arrĂȘtĂ©s aussi longtemps ? » Le chauffeur rĂ©pondit, visiblement troublĂ© : « AprĂšs votre descente, le bus est restĂ© complĂštement immobile. Jâai essayĂ© de le redĂ©marrer Ă plusieurs reprises, mais en vain, comme si une force invisible le retenait. » Baba SalĂ© sâinstalla Ă sa place et lui dit : « Maintenant que je suis lĂ , tu peux essayer Ă nouveau. » Le chauffeur tourna la clĂ©, et cette fois, le moteur dĂ©marra immĂ©diatement, comme si rien ne sâĂ©tait passĂ©. Il comprit alors quâil Ă©tait en prĂ©sence dâun homme saint et, par respect, refusa catĂ©goriquement de lui faire payer le trajet. Plus tard, Baba SalĂ© raconta cette histoire et ajouta avec un soupir : « Ce qui mâĂ©tonne, câest que pas un seul des autres passagers du bus nâest descendu pour prier Minâha avec moi. Sâils lâavaient fait, nous aurions pu avoir un Minyan et rĂ©citer la âHazara et la KĂ©doucha comme il se doit ! »
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C'est qui le vrai boss ? Aucun Ćil nâest restĂ© sec devant les images des captives qui, aprĂšs plus dâun an dans le GuĂ©hinam (lâenfer) de Gaza, retrouvent enfin leur libertĂ© et rejoignent leur famille. En contrepartie, nous avons dĂ» libĂ©rer des dizaines de terroristes meurtriers, sans quâun accord concernant tous les captifs ne soit conclu. Si tout le monde sâaccorde sur lâimpĂ©ratif de libĂ©rer ces otages, les questions concernant le prix payĂ© sont nombreuses. â Est-ce que ce traitĂ© a Ă©tĂ© bien gĂ©rĂ© ? Ne pouvions-nous pas obtenir un meilleur Ă©change ?â, peut-on lĂ©gitimement sâinterroger. Mais en rĂ©alitĂ©, ces questions n'ont pas lieu dâĂȘtre, car il nây avait pas de choix : Donald Trump a utilisĂ© tous les moyens pour âconvaincreâ quâil fallait fixer un accord entre IsraĂ«l et le âHamas coĂ»te que coĂ»te. Il lui Ă©tait important que, le jour de son intronisation au Capitole, il puisse montrer au monde quâavant mĂȘme de prendre ses fonctions de prĂ©sident, il Ă©tait capable de trouver des solutions lĂ oĂč les autres avaient Ă©chouĂ©. Comment pouvait-on refuser lâoffre, mĂȘme si lâon aurait aimĂ© la bonifier ? AprĂšs plus de 70 ans dâexistence, au cours desquels lâĂtat hĂ©breu a aspirĂ© Ă ĂȘtre libre dâassurer son destin, il sâavĂšre que, dans des dĂ©cisions cruciales, il dĂ©pend de lâopinion dâun boss Ă©tranger qui lui dicte ce quâil doit faire. Triste, nâest-ce pas ? Lâaccord signĂ© marque aussi lâarrĂȘt de lâoffensive que mĂšne Tsahal Ă Gaza, destinĂ©e Ă dĂ©manteler totalement le âHamas. En attendant, lâarmĂ©e israĂ©lienne se tourne vers la JudĂ©e-Samarie, oĂč pullulent des terroristes qui constituent eux aussi un grand danger pour le pays. En fait, alors que, du cĂŽtĂ© Nord, tous ceux qui reprĂ©sentaient la plus grande menace pour IsraĂ«l ont Ă©tĂ© miraculeusement Ă©cartĂ©s (le âHezbollah au Liban, la Syrie et lâIran), Ă lâintĂ©rieur du pays et au Sud, le pĂ©ril persiste. Les desseins de D.ieu nous Ă©chappent ; car si nous sommes vraiment mĂ©ritants, Il peut nous dĂ©barrasser de tous nos ennemis, mĂȘme de ceux qui vivent en terre sainte ! Peut-ĂȘtre la rĂ©ponse Ă cette question se trouve-t-elle dans la forme symbolique de notre situation : lâennemi venant du Nord est en fait extĂ©rieur au pays ; par contre, celui qui subsiste vit parmi nous. Il peut ĂȘtre notre voisin de palier, il travaille parmi nous, plaisante avec nous, frĂ©quente les mĂȘmes universitĂ©s et hĂŽpitaux. Mais voilĂ quâun jour, il se rĂ©veille sans prĂ©venir, avec lâintention â quâĂ D.ieu ne plaise â de rĂ©aliser un acte terroriste. Devant un tel danger, on reste perplexe : comment sâen protĂ©ger ? Comment prĂ©venir ? Ă dĂ©faut de solution militaire et politique, le Juif a toujours cherchĂ© des solutions dâordre spirituel. Si le danger est en ton sein, cela signifie quâil y a un mal en toi que tu laisses sâinstaller, un mal intĂ©rieur qui nâest autre que le YĂ©tser Haraâ. Ce nâest que si tu dĂ©cides de lâaffronter et que tu parviens Ă le faire plier que D.ieu Sâoccupera de tes ennemis qui agissent dans ton propre pays, car pour Lui rien nâest difficile ni impossible ! Dans le mĂȘme esprit, on pourrait tout aussi bien dire que si le Juif accepte D.ieu comme unique Boss, alors il nâa plus Ă craindre quâun boss de chair et dâos, avec sa grosse criniĂšre, lui dicte sa conduite. Ce dernier ne reprĂ©sente quâun pantin dans le thĂ©Ăątre de lâHistoire. Ce nâest que lorsque lâon sâĂ©loigne du CrĂ©ateur que nous tombe le joug des hommes et des Nations. Difficile dĂ©fi ? Peut-ĂȘtre, mais câest la seule solution. Si nous le relevons, alors nous verrons trĂšs vite lâavĂšnement de Machiaâh TsidkĂ©nou ! Rav Daniel Scemama pour
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