Marie-France Garaud
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Paris, France
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Madame Garaud restera dans l’histoire comme une des grandes femmes d’Etat qu’a connues la France au XXe s.
Son engagement intransigeant dans la défense de la souveraineté et de la grandeur françaises, nous oblige.
Ce compte lui rend hommage et s’attachera à perpétuer sa mémoire
⚫️ C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la mort de Marie-France Garaud, dont l’annonce vient d’être faite ce jeudi 23 mai 2024
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Le basculement, c'est le moment où le président Sarkozy et F. Fillon ont fait voté par le parlement français, en 2008, un texte qui avait été rejeté par les Français un an avant. Autrefois, cela se serait appelé une forfaiture
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Les centristes vont où est le gouvernement. Une légère odeur de maroquin suffit au ralliement, tout le monde le sait !
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De Gaulle avait dit : « Le drame de la France, c'est que la droite n'est plus nationale et que la gauche n'est plus populaire ». Je crois que cela résume assez bien la situation
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C’est le président de la République qui est garant de la souveraineté française. Il l’a peut-être oublié de temps en temps, même en permanence, mais il est garant. S’il pense qu’il ne faut plus la garantir, il vaut mieux qu’il démissionne
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Les gens n'attachent pas la moindre importance à ce qui se passe dans les milieux politiques : ils n'attendent plus rien des politiques. On peut élire n'importe qui, cela n'a aucune importance sans la souveraineté, depuis le traité de Maastricht
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Mitterrand a détruit la Ve République par orgueil, Valéry Giscard d'Estaing par vanité et Jacques Chirac par inadvertance
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Maastricht, c'est une affaire très grave. C'est le problème de la souveraineté française. C'est une affaire de cœur et de tripes, avant le reste
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Le peuple a parfois plus d'instinct que les savants. Si le peuple trouve que ça ne va pas, c'est précisément parce qu'il ne sent pas un retour du politique. Il sent que nous sommes dans la nasse ; les peuples ont de l'instinct.
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Nous, comme des imbéciles – il n’y a pas d’autres mots –, nous avons aliéné notre souveraineté dans les traités européens. Mais pourquoi ? C’est véritablement incompréhensible. Comment prétendre être le pays le plus intelligent du monde & se conduire d’une manière aussi stupide ?
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Quant aux présidents de la République qui se sont succédé depuis trente ans, ils n’ont cessé de mettre les institutions à leur taille en s’amputant eux-mêmes de l’essentiel de leurs prérogatives pour n’en garder que les apparences
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Sur la politique de défense européenne : Soit il y a une conjonction de volontés nationales, soit il y a une nouvelle volonté politique fédérale qui imposera aux Français des conflits qui ne sont pas les leurs et les empêchera d'aller dans des conflits qui sont les leurs
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Sur le plan des symboles comme des réalités, la monnaie est un attribut essentiel de la souveraineté. Il n'est pas d'exemple de pays souverains qui se soient séparés de leur monnaie
– Citant Edouard Balladur, à propos de l'union monétaire européenne
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Nous devons préserver notre indépendance quel qu'en soit le prix. Elle est notre liberté et notre devoir avant d'être notre intérêt
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Le centre, en géométrie, ce n’est qu’un point. En politique, de même. Mais vous avouerez que pour un programme politique, un point, c’est un peu court !
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La liberté de la France ? C’est le refus d’une supranationalité européenne castratrice des États. C’est la sortie du commandement intégré de l’OTAN, rendue possible par la détention de l’arme nucléaire sans que soit le moins du monde mise en cause la solidité de l’Alliance
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Nous glissons de l'Etat à la société, de la souveraineté à l'identité et du gouvernement à la gestion, refusant de comprendre ce que ce dérapage comporte d'imposture, révèle d'inconsistance et engendre de dangers
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Nous sommes passés d'une construction progressive, pragmatique et confédérale à une structure fédérale qui divise l'Europe en deux et où la France sera minoritaire
Il y a 30 ans, le 7 février 1992, le Traité de
#Maastricht
était signé.
@IdLibertes
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Nous devons retrouver notre souveraineté. Il y a des moyens, quand on regarde bien les textes européens, qui permettraient de se dégager de la dépendance, au lieu de persister à y entrer
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Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache
– Appel de Cochin, le 6 décembre 1978
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Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache
– Appel de Cochin, le 6 décembre 1978
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Nous, comme des imbéciles – il n’y a pas d’autres mots –, nous avons aliéné notre souveraineté dans les traités européens. Mais pourquoi ? C’est véritablement incompréhensible. Comment prétendre être le pays le plus intelligent du monde & se conduire d’une manière aussi stupide ?
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⚫️ C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la mort de Marie-France Garaud, dont l’annonce vient d’être faite ce jeudi 23 mai 2024
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Nous voulions de la rigueur, nous n’avons eu que du laisser-aller. Nous voulions de la générosité, nous n’avons eu que de la condescendance. Nous voulions du désintéressement, nous n’avons eu que de la désinvolture
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« La France doit être un pays libre. Libre de ses choix intérieurs et extérieurs. Libre de déterminer son avenir & les voies de son avenir »
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On n'aura jamais autant salué le Général en commémorations que depuis l'abandon de toutes ses leçons. On n'aura jamais autant invoqué ses principes depuis qu'ils sont tellement oubliés
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« Les peuples sont las », disait le cardinal de Retz. Le nôtre n’est plus seulement las, il voit les portes de l’avenir de fermer devant lui, dans la dégradation de l’Etat et l’éclatement de la société
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« Une grande femme qui n'a pas eu la reconnaissance qu'elle méritait »
Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, évoque Marie-France Garaud sur France Culture
@JphTanguy
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« Les peuples sont las », disait le cardinal de Retz. Le nôtre n’est plus seulement las, il voit les portes de l’avenir de fermer devant lui, dans la dégradation de l’Etat et l’éclatement de la société
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Nous glissons de l'État à la société, de la souveraineté à l'identité et du gouvernement à la gestion, refusant de comprendre ce que ce dérapage comporte d'imposture, révèle d'inconsistance et engendre de dangers
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« Les technocrates doivent être à la place dont ils n'auraient pas dû sortir: celle d'exécutants. Depuis '74, ils ont celle des dirigeants »
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Un Etat asservi n'est plus un Etat. Il n'est pas d'Etat sans souveraineté et il n'est pas de souveraineté sans capacité de décider
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Nous voudrions une construction européenne qui ne soit pas imposée comme un piège. D'abord on me dit qu'il n'y a pas de danger d'Europe fédérale, ensuite on m'interroge sur la forme de fédéralisme que j'accepte ou pas. On a quand même progressé !
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La France n'est pas née d'hier. Quand il s'agit de son devenir, rien ne vaut le regard du peuple, moins sujet à caution que d'autres
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Jean Monnet le dit avec persistance : surtout pas de politique, le politique c'est la mort. On veut tuer le politique en Europe – ce que l'on est en train de réussir. Mais tuer le politique, c'est tuer l'Etat, c'est-à-dire tuer la France
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Nous devons préserver notre indépendance quel qu'en soit le prix. Elle est notre liberté et notre devoir avant d'être notre intérêt
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La liberté de la France ? C’est le refus d’une supranationalité européenne castratrice des États. C’est la sortie du commandement intégré de l’OTAN, rendue possible par la détention de l’arme nucléaire sans que soit le moins du monde mise en cause la solidité de l’Alliance
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Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement
– Appel de Cochin, le 6 décembre 1978
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Le déclic s’est produit le jour où je me suis rendu compte que j’organisais les études de mes fils de telle manière qu’ils puissent vivre ailleurs. Et pour quelqu’un qui était aussi provinciale et enracinée que moi, c’était une sorte de révélation d’un doute sur l’avenir
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La confiance ou la démission. Les lointains successeurs du Général semblent définitivement inaptes à comprendre, plus encore à imaginer, que telles sont les exigences du pouvoir légitime dans la démocratie. C’est bien pourquoi l’un et l’autre meurent ensemble
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Je crois que la démocratie, c’est la vérité. Je crois qu’on commet une erreur fatale en pensant que les Français sont trop incapables, naïfs ou peureux pour ne pas accepter la vérité. Je crois qu’ils sont parfaitement capables de l’accepter. Je crois qu’on la leur doit
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Le gaullisme, et sa tentative de refonder un ordre durable sur la souveraineté, la démocratie et la liberté, n’aura été qu’une parenthèse, non pas sans doute dans le cœur des hommes, mais dans la sphère du politique
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Avez-vous pensé, Monsieur le président, que la France est faite de millions de braves gens, qui croient en elle et pour qui la morale existe encore ?
– Lettre à Valéry Giscard d'Estaing, campagne pour l'élection présidentielle de 1981
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Les ambitions demeurent, l’impuissance s’étale, la vulgarité aussi
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Le génie de De Gaulle, c’est d’avoir dit: la démocratie, c’est le pouvoir du peuple
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L’histoire nous a pourtant appris que, gangrenés par le souci de leur pérennité et les intérêts de ceux qui en sont membres, les partis apportent invariablement avec eux l’impuissance
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Nous glissons de l'État à la société, de la souveraineté à l'identité et du gouvernement à la gestion, refusant de comprendre ce que ce dérapage comporte d'imposture, révèle d'inconsistance et engendre de dangers
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Je crois que la démocratie, c’est la vérité. Je crois qu’on commet une erreur fatale en pensant que les Français sont trop incapables, naïfs ou peureux pour ne pas accepter la vérité. Je crois qu’ils sont parfaitement capables de l’accepter. Je crois qu’on la leur doit
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Je crois que la démocratie, c’est la vérité. Je crois qu’on commet une erreur fatale en pensant que les Français sont trop incapables, naïfs ou peureux pour ne pas accepter la vérité. Je crois qu’ils sont parfaitement capables de l’accepter. Je crois qu’on la leur doit
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Les technocrates doivent être mis à la place dont ils n’auraient jamais dû sortir, c’est-à-dire celle d’exécutants. Or, depuis 1974, ils sont à la place des dirigeants
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On dit aux Français que ce traité de
#Maastricht
est bon parce que « C'est l'Europe » et s'ils ne le ratifient pas, « l'Europe s'effondre ».
C'est l'incantation ou l'imprécation, jamais l'explication
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« Un Etat asservi n'est plus un Etat. Il n'est pas d'Etat sans souveraineté et il n'est pas de souveraineté sans capacité de décider »
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« En ce qui me concerne, j'ai trop de respect pour ce qu'a été le gaullisme en 1940 pour oser me dire gaulliste »
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Les hommes politiques français sont comme des vieux acteurs, qui jouent toujours les mêmes rôles, sans s’apercevoir que le décor a changé. Ou alors ils n’osent pas dire ce qu’ils pensent. Ils ont tous un masque sur le visage. D’ailleurs, ils disent tous la même chose
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Il faut de la lucidité, du courage et de la volonté. Faute de quoi, la gestion politique apparaît chaotique et les responsabilités inconsistantes. Or rien ne cause plus de désordre que les errements d’un peuple à la recherche de ses interlocuteurs
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Pourtant, dans un monde où se reconstruisent des États fondés sur des nations, nous ne pourrons nous satisfaire de l’effacement de la nôtre. Il nous faudra reprendre conscience de la réalité, sortir de notre engourdissement, retrouver nos qualités de lucidité et d’imagination
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L’Appel de Cochin se voulait coup d’arrêt à une dérive. Celle d’une politique européenne dans laquelle nombre de dirigeants français, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, ont cherché un remède à leur impuissance
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La France doit être un pays libre. Libre de ses choix intérieurs et extérieurs, libre de déterminer son avenir et les voies de son avenir
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Je comprends que les fédéralistes piégeurs soient impatients. Les peuples n'aiment pas l'impatience. [...] Je crois que, lorsqu'on s'engage dans des voies aussi lourdes de conséquences que la défense, il faut que les peuples soient d'accord
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Nous devons préserver notre indépendance quel qu'en soit le prix. Elle est notre liberté et notre devoir avant d'être notre intérêt
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Hommage de Henri Guaino à Marie-France Garaud : « Trop intelligente, trop influente, trop de pouvoir, trop attachée à ses convictions, c’était ce que la politique retombant dans la médiocrité politicienne ne pouvait plus supporter »
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Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie
– Appel de Cochin, le 6 décembre 1978
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La confiance ou la démission. Les lointains successeurs du Général semblent définitivement inaptes à comprendre, plus encore à imaginer, que telles sont les exigences du légitime pouvoir dans la démocratie. C’est bien pourquoi l’un et l’autre meurent ensemble
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Le centre, en géométrie, ce n’est qu’un point. En politique, de même. Mais vous avouerez que pour un programme politique, un point, c’est un peu court !
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La liste est longue de cet effilochage de notre volonté, de nos moyens, de nos structures et de l’état d’esprit de nos concitoyens
– Lettre au président Valéry Giscard d’Estaing, campagne présidentielle de 1981
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Croyez moi, nous n’avions pas l’intention de la conduire jusqu’à la présidence de la République. Si Jacques Chirac n’avait pas tenu à Matignon, qui n’est que de la gestion, comment pouvait-il tenir à l’Élysée, alors que la fonction réclame une vision ?
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La France doit être un pays libre. Libre de ses choix intérieurs et extérieurs. Libre de déterminer son avenir et les voies de son avenir
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L'Etat ou la nation sont tout de même en péril redoutable – on pourrait même se demander s'ils existent encore en tant que tels, juridiquement et politiquement
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Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement
– Appel de Cochin, le 6 décembre 1978
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Nous voulions de la rigueur, nous n’avons eu que du laisser-aller. Nous voulions de la générosité, nous n’avons eu que de la condescendance. Nous voulions du désintéressement, nous n’avons eu que de la désinvolture
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Les hommes politiques français sont comme des vieux acteurs, qui jouent toujours les mêmes rôles, sans s’apercevoir que le décor a changé. Ou alors ils n’osent pas dire ce qu’ils pensent. Ils ont tous un masque sur le visage. D’ailleurs, ils disent tous la même chose
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Éric Zemmour: « Pour moi, Marie-France Garaud a compris avant tout le monde. C’était l’âme du "non" à Maastricht en 1992 qui a été sans doute la plus belle campagne électorale de ces quarante dernières années »
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Il faut de la lucidité, du courage et de la volonté. Faute de quoi, la gestion politique apparaît chaotique et les responsabilités inconsistantes. Or rien ne cause plus de désordre que les errements d’un peuple à la recherche de ses interlocuteurs
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Nous avons toujours un peuple, nous n’avons plus de frontières et nous n’avons pas beaucoup de transcendance
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Dans le cadre de la série d’été « Quel est votre anti-héros ? » du journal L’Opinion, consacrée aux destins inaccomplis, le député du Loiret Thomas Ménagé (
@Thomas_Mng
) rend hommage à Marie-France Garaud : « Une femme puissante, déterminée et opiniâtre »
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Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache
– Appel de Cochin, le 6 décembre 1978
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« Nous devons préserver notre indépendance quel qu'en soit le prix. Elle est notre liberté et notre devoir avant d'être notre intérêt »
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La liste est longue de cet effilochage de notre volonté, de nos moyens, de nos structures et de l'état d'esprit de nos concitoyens
– Lettre à M. Valéry Giscard d'Estaing (extrait), campagne électorale de l'élection présidentielle de 1981
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« L'affirmarion souveraine des nations a causé dans notre siècle moins de drames que la violence des idéologies et des impérialismes »
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Je sais que l’analyse littérale de la constitution permet de justifier, théoriquement, le mode de fonctionnement qu’est la cohabitation. Il n’en demeure pas moins que le fondement politique de la conception gaullienne est suffisamment puissant pour condamner une pratique absurde
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Avez-vous pensé, Monsieur le Président, que la France est faite de millions de braves gens qui croient en elle et pour qui la morale existe encore ?
– Lettre à Valéry Giscard d’Estaing, élection présidentielle de 1981
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L'opinion publique réagira d'autant plus négativement qu'on lui présente aujourd'hui l'Union européenne comme une Terre promise. C'est avec de telles hypocrisies que l'on détruira vraiment, chez les Français, l'adhésion à une Europe devenue le bouc-émissaire de tous leurs maux
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Je suis une femme, je suis seule ou presque et j’ai peu de moyens. Mais je suis libre. Je ne me bats ni pour une carrière, ni pour un parti, ni pour une clientèle. Je me bats pour des idées qui sont les miennes et, je crois, celles de beaucoup d’autres
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Je crois que la démocratie, c’est la vérité. Je crois qu’on commet une erreur fatale en pensant que les Français sont trop incapables, naïfs ou peureux pour ne pas accepter la vérité. Je crois qu’ils sont parfaitement capables de l’accepter. Je crois qu’on la leur doit
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Hommage de Philippe de Villers à Marie-France Garaud, unis dans la campagne contre le traité de Maastricht :
« Nous étions les conscrits. Elle était le chef de guerre »
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Le gaullisme, et sa tentative de refonder un ordre durable sur la souveraineté, la démocratie et la liberté, n’aura été qu’une parenthèse, non pas sans doute dans le cœur des hommes, mais dans la sphère du politique
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Jamais assurée par des déclarations, la paix est le fruit d'une volonté politique appuyée sur la force armée qui en assure le respect
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L'Histoire n'a pas été tendre avec ceux qui ont compromis la souveraineté nationale, d'Isabeau de Bavière à Pétain
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Pourtant, dans un monde où se reconstruisent des États fondés sur des nations, nous ne pourrons nous satisfaire de l’effacement de la nôtre. Il nous faudra reprendre conscience de la réalité, sortir de notre engourdissement, retrouver nos qualités de lucidité et d’imagination
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Pompidou savait que l’Europe ne se réaliserait pas sur l’illusion mythique d’une entité regroupant en un ensemble unique tous ses composants, mais qu’elle devait se construire en assumant être diversité, en progressant par la recherche constante des coopérations entre les nations
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« Les peuples sont las », disait le cardinal de Retz. Le nôtre n’est plus seulement las, il voit les portes de l’avenir de fermer devant lui, dans la dégradation de l’Etat et l’éclatement de la société
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La confiance ou la démission. Les lointains successeurs du Général semblent définitivement inaptes à comprendre, plus encore à imaginer, que telles sont les exigences du légitime pouvoir dans la démocratie. C’est bien pourquoi l’un et l’autre meurent ensemble
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Nous voulions de la rigueur, nous n’avons eu que du laisser-aller. Nous voulions de la générosité, nous n’avons eu que de la condescendance. Nous voulions du désintéressement, nous n’avons eu que de la désinvolture
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« Le “gaullisme” signifiait qu'avant d'avoir des “valeurs”, il faut exister comme sujet de l'Histoire, être maître de ses choix »
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« Les peuples sont las », disait le cardinal de Retz. Le nôtre n’est plus seulement las, il voit les portes de l’avenir se fermer devant lui, dans la dégradation de l’Etat et l’éclatement de la société
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La France doit être un pays libre. Libre de ses choix intérieurs et extérieurs, libre de déterminer son avenir et les voies de son avenir
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« Marie-France Garaud incarne la queue de comète de la période glorieuse de la Résistance, faite d’ombres et de lumières. Les responsables politiques qui avaient connu cette époque la portaient en eux, avec un but suprême : la grandeur de la France »
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