« Changer la classe politique », oui, à commencer par vous @knafo_sarah, qui n’êtes qu’une parodie de changement : donner dans la flagornerie envers les puissants n’a rien de neuf, vous vous contentez de renouveler bassement les codes du genre, le plus éculé qui soit. Vous vous êtes agenouillée devant Trump, vous lui avez fait allégeance de manière tout à fait éhontée à travers une débauche de communication inouïe, à travers la mise en scène de votre inféodation à un homme qui hait le continent européen, tout cela parce que vous voulez « compter » et êtes prête pour cela à donner dans la prostitution politique en embrassant les codes et les paroles d’un homme qui n’a que la brutalité et l’outrance pour boussole. Ça n’est pas servir la France, ni faire honneur à son pays, mais l’humilier. Vous voulez la lumière, Sarah Knafo, mais vos « convictions », vos prises de position très fallacieusement patriotiques sont des ombres portées sur la France🇫🇷. Trump, Poutine : vos affinités électives sont autant de déchéances de nationalité symboliques envers des hommes qui méprisent la démocratie et les valeurs libérales. Le monde politique est aussi le royaume de la courtisanerie : de cela, et de cela seul, vous pouvez bien être la reine car, quand la politique consiste à faire des révérences à des autocrates, la couronne que l’on porte ne vaut rien.

#Nous sommes nombreux a subir une idéologie nauséabonde, qui attise les haines et les divisions. La vôtre. C'est la.nouvelle Doxa. Pour autant nous n appelons à vous réduire au silence.

La promotion de la violence sur les enfants/adolescents devrait avoir pour conséquence de ne plus renouveler d’invitation à Ménard sur des fréquences telles que RTL. La violence physique a l’endroit de la jeunesse non seulement ne résout rien mais aggrave les choses : quelle régression d’entendre ce discours ! Hier c’était @juliettemeadel qui n’avait que le mot « répression » à la bouche sur @LCI à propos de la jeunesse... Assez de tous ces zèbres qui disent des insanités, qui sont dans la culture très vaine de la « poigne », alors que ce n’est pas ainsi qu’on remet un adolescent ou un enfant sur le bon chemin. Être strict, et donner un cadre, une discipline, oui, absolument : entendre les mots « répression » & « gifles » dans la bouche de responsables politiques à l’endroit de jeunes individus les disqualifient automatiquement à mes yeux. Affligeant d’avoir ces gens pour personnel politique. Ils n’ont pas d’idées, juste la culture du coup de menton pour mettre la jeunesse au pas. Pauvres gens.

« Quel siècle que le nôtre, où il y a tant de critiques & juges, et si peu de lecteurs » écrivait Montesquieu dans ses Pensées. Eh bien, on n’est plus au 18ème , et il n’y a pas de regret de ne pas y être ! Vous avez été nombreux à lire & aimer ce texte que j’ai écrit en réponse à un jeune homme un peu égaré, et j’en ai été (très) touchée, mais aussi (très) agréablement surprise. Non, ce n’était pas mieux avant, le temps présent est seulement différent, et les lecteurs ont du répondant ! Et peut-être beaucoup mieux qu’au temps du Baron de la Brède ! Ne nous morfondons pas sur le passé et regardons avec confiance l’avenir — même s’il nous paraît sombre — car il dépend en grande partie de nous, en dépit du jeu des grandes puissances ou des choses qui, en France, il est vrai dysfonctionnent gravement... La marche du monde n’a jamais été ni stable ni un fleuve tranquille : nihil novi sub sole ! Haut les cœurs ! La liberté est un idéal difficile auquel on tend et qui se construit à plusieurs. Aimer cet idéal est une manière de le mettre en œuvre. Cela se dit rapidement, mais ce qui s’exprime simplement est souvent d’une exigence redoutable. Ça ne doit pas pour autant faire peur. Aimer sincèrement, quelqu’un, quelque chose, est sans doute la manière d’agir la plus puissante qui nous est donnée d’accomplir, à nous, humains, sur cette terre. Ne mésestimons pas la puissance de l’amour. Aimer la liberté la rend vivante ; en retour, elle nous fait nous éprouver plus vivants encore. C’est le sens d’une vie humaine. La liberté n’est pas morte en France🇫🇷: elle attend simplement qu’on l’aime davantage. Ne désespérons pas — et d’abord, de nous-mêmes. L’avenir peut être brillant.