@DanyCaligula
En vrai, g une take: absolument 100% des gens anti-profs anti-système se retrouvent à donner des leçons et s’écouter parler en interview… ou sur des streams. Bizarre un peu 🤡
Je crois que la plupart des gens qui disent osef complet le scénario 1. N’y connaissent rien au processus de production de la plupart des films qu’ils aiment. 2. Reproduisent une certaine posture critique vaguement « nouvelle vague » sans en connaître les angles morts ->
Je dis ça tt en considérant bien sûr la primauté de la mise en scène et en appréciant énormément les rares exemples de cinéastes travaillant sans scénarios. Mais réduire l’importance du scénario ou caricaturer ce formidable métier, constamment dévalué, relève de l’inculture.
3. Résument l’importance accordée au scénario aux clichés dogmatiques des S. Field ou Vogler, largement repris par des Ytubers qui ne s’y connaissent pas en scénario
4. Considèrent qu’accorder de l’importance au scénario c’est forcément réduire l’importance de la mise en scène.
@SamuelEtienne
Il existe un monde où ces deux personnes sont insupportables : la première estime que le parc est un lieu de tournage qui doit se conformer à son désir. Le second ne fait aucun effort, après s’être foutu dans le cadre, sachant pertinemment qu’il embête la première
Lundi flemme. La cécité au cinéma, mes préférés:
1. Terreur aveugle (Fleischer, 1971)
2. Au pays du silence et de l'obscurité (Herzog, re 1971)
3. Miracle en Alabama (Penn, 1962)
4. Anatomie d’une chute (Triet, 2023)
@Teddy_Devisme
Je ne vois pas trop non plus mais ce qui est intéressant ici c’est la façon d’esquiver le contrechamp attendu par le travelling optique. Et ça résume une part importante du cinéma: jouer à partir d’attentes instituées, pour mieux les déjouer de façon significative
@Cataliotti
@luciolemontreal
Le tracking shot qui se termine dans la piscine au début de Soy Cuba. Sinon l’arche russe il y en a plein plein forcément. Ou la fameuse scène de Goodfellas dans le copacabana.
#octoberjazz
Promises: pièce unique articulée en 9 mouvements, composée par Sam Shepherd en 2021, avec le légendaire Pharoah Sanders et le London Symphony Orchestra. L’album évoque pour moi le phasing minimaliste de Reich mais dans un arrangement plus Ambient. Musique sage 🛰️
Chaque année (depuis sans doute 60 ans?), de jeunes cinéphiles cinéastes veulent réaliser un chef-d’œuvre en posant une caméra dans un coin de rue pour capter le flux de la vie débordant dans le cadre.
Je trouve ça émouvant
Envie de laisser infuser ce dernier poulet de Scorsese, de le revoir après les lectures critiques d’usage et peut-être après le revisionnage de Irishman, même acabit de prise lente pour mieux asséner le punctum final. Pour l’heure, fasciné par la physionomie des scènes de prison.
@bapt3107
La non rémunération dans un contexte capitaliste n’est pas un principe anarchiste. Ni là, ni dans le film d’ailleurs. Et là on est sur une sortie fraîche bien couverte. On peut comprendre des DL, mais l’ériger en principe politique, je ne capte pas du tout
Ouroussevski au sommet de son art photographique: la caméra portée, câblée puis gruetée en une séquence traduisant le vertige de Veronika 😰💙 merci pour le partage
@nini_mortelle
J’appréhendais mon second visionnage de Breaking the Waves, film qui avait marqué mon adolescence. Au final, j’ai eu beaucoup de plaisir à le revoir. D’abord, j’ai apprécié le traitement photochimique du film, la soustraction du bleu qui semble réapparaître (à peine) sur le…
Hanté par le dernier top shot aérien de Killers of the Flower Moon… ce motif de danse circulaire ciminesque. Difficile de ne pas penser, en surimpression, à la riche iconographie américaine des cibles allant de George Cope à Jasper Johns… Ici -> Indian Relics (G. Cope, 1891).
Ce Monsieur accuse calmement Justine Triet de maltraiter sa propre fille et son amie, qu’elle a fait participer au tournage de la Bataille. Sans rien savoir du déroulement du tournage, hyper encadré et organisé; ni de l’expérience documentaire de la réalisatrice… on croit rêver
J’y repense, le step print dans Les Cendres du temps, créant cette distorsion hallucinée entre le tonus de l’action et la durée mélancolique qui la surplombe. Je veux vivre dans cette double temporalité