PARTAGEZ POUR SE RAPPELER DE TOUS LES APOLOGISTES D'ASSAD Un dernier tweet long et complet au sujet de la Syrie : de ses bourreaux, de son futur, de sa relation avec la Russie, et une liste de ses agents dans le monde entier, notamment en France, avec les sources pour chacun de leurs propos ou actions abominables en faveur du régime d'Al-Assad. Depuis au moins 2013, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt la lutte des Syriens contre leur régime, ainsi que la brutalité quasi inégalée de Bachar Al-Assad contre son propre peuple. - Usage du gaz. - Massacres de femmes et d'enfants par centaines de milliers. - Meurtres, exécutions, viols, emprisonnements systématiques de l'opposition et d'innocents. - Bombardements des populations civiles et des ONG, destruction de villes entières. - Un bilan humain allant jusqu'à 1 million de morts. - Des prisons avec les pires tortures imaginables, dont celle de Sednaya, où jusqu'à 30 000 prisonniers furent exécutés ou périrent, et où des personnes sont toujours internées à plusieurs niveaux sous le sol. - Des prisons où des ENFANTS furent internés. - Complicité et coopération militaire/économique avec l'État islamique. - Campagnes de bombardements conjointes avec l'aviation russe, dont 96 % des victimes, selon les sources syriennes indépendantes, furent des civils ou bien des soldats opposés au régime. - Massacre de milliers de Palestiniens et d'autres peuples sur le sol syrien. Sans parler des crimes antérieurs à 2011, notamment ceux du père de Bachar, Hafez, contre les Kurdes, avec des victimes estimées jusqu'à 50 000 morts. Ma position, qui semble être celle de la quasi-totalité des Syriens et Kurdes que je suis, est la suivante : la chute d'Al-Assad est INCONTESTABLEMENT un moment de joie et une excellente nouvelle. Pour le peuple syrien dans SON ENSEMBLE, il n'y a rien de pire, je dis bien RIEN de pire qu'Al-Assad et ses sbires corrompus et assassins. Cela ne signifie pas qu'il faut glorifier CERTAINES des factions rebelles ayant participé à la libération du pays, notamment le HTS, mais aujourd'hui, ses membres ne semblent pas vouloir imposer un régime salafiste ni proposer de gouvernance intégriste ou théocratique. On verra ce que cela donnera à l'avenir. C'est aussi à nous, pays occidentaux, de garantir un futur meilleur aux Syriens et aux habitants de la région, pour éviter une seconde Libye ou bien un État théocratique, ou encore la répression systématique de certaines minorités ethniques et religieuses. Al-Assad n'était pas un laïc : il a vendu le pays à l'Iran, au Hezbollah qui a participé activement aux massacres des Syriens, et aux groupuscules chiites. Il reste bien sûr la question des Kurdes : ces derniers n'ont pas caché leur joie en apprenant la chute du régime de Bachar, mais désormais il est important de les protéger des attaques des proxies turcs et de la Turquie d'Erdogan. Les avertissements des Américains sont un bon début. L'opération israélienne en cours sur le territoire syrien est également inacceptable et doit être condamnée fermement par nos dirigeants. Il faut rester vigilant face aux fake news : les anciennes vidéos d'exécutions, les anciennes vidéos d'Irak montrant des sapins détruits, amplement partagées par les propagandistes pro-Assad, les soi-disant emblèmes de Daech qui n'en sont pas, etc. J'écoute mes amis Syriens, dans mon entourage et sur les réseaux : la chute d'Al-Assad est un immense succès, et il faut donner une chance aux Syriens de reconstruire leur pays. Chrétiens, alaouites, chiites, sunnites, Kurdes, Druzes — tous célèbrent la chute du régime. Tous. La chute d'un dictateur ne peut pas être une mauvaise nouvelle. Les foules monstres partout en Syrie le confirment. Cette cause m'est chère, car les Syriens et les Ukrainiens étaient solidaires entre eux dès 2014, avec la campagne massive de bombardements russes en Syrie d'un côté, et l'annexion de la Crimée ainsi que la guerre dans le Donbass en 2014 de l'autre. Nous faisions face à un même ennemi. J'ai toujours eu une admiration pour ce peuple qui a eu le courage de faire face à un tyran sanguinaire, et qui a lutté presque 14 ans pour s'en débarrasser. Un peuple qui n'a pas hésité à rejoindre les Ukrainiens à de nombreuses reprises lors des rassemblements de ces trois dernières années. Un peuple qui a été stigmatisé, utilisé comme un épouvantail par une majorité des figures à droite du spectre politique européen. Un peuple qui a été rejeté par plusieurs pays européens, alors que ces réfugiés fuyaient l'un des pires régimes de notre siècle. Un peuple dont les ambitions et les combats furent moqués et sabotés par des politiciens à la botte des régimes d'Al-Assad et de Poutine, qui ont minimisé voire blanchi les crimes de Bachar et même, pire, se sont rendus en Syrie pour le soutenir directement. Au lycée, en Ukraine, j'ai rencontré plusieurs Syriens, étudiant soit à l'université soit à l'école internationale, avec lesquels j'ai sympathisé. Ils évitaient à tout prix le sujet de leur pays : des familles brisées, détruites, des souvenirs douloureux, et un sentiment profond d'impuissance et d'injustice. Aujourd'hui, ils pleurent de joie et n'arrivent pas à croire à la chute du régime après tant d'années de massacres. Ils pleurent en voyant les milliers de Syriens revenir en masse chez eux, à Damas, Alep, Hama, Homs, Lattaquié et ailleurs. Ils pleurent en voyant les courageux Casques blancs rentrer chez eux en Syrie après tant d'années de frappes ciblées contre leurs bénévoles. Je suis particulièrement dégouté et atterré par certaines réactions de la part de la classe politique française, à gauche comme à droite. Ces opportunistes nous expliquaient (et certains continuent) qu'Al-Assad était L'UNIQUE ALTERNATIVE aux islamistes, et tout particulièrement à Daech. C'est un mensonge manipulateur et honteux : Daech a gagné ses premières batailles à la fin de 2012, or la révolution a commencé en 2011, et ses soutiens et leaders ne voulaient rien d'autre que la démocratie. L'Irak a-t-il massacré des centaines de milliers de ses citoyens pour vaincre Daech ? Al-Assad a-t-il empêché les attentats de Daech en Europe, en France ? Au contraire, il a travaillé avec eux. Voici une liste non exhaustive des politiciens/journalistes qui ont soutenu d'une manière ou d'une autre le régime Al-Assad. Mélenchon et une partie de ses élus dénoncent désormais le régime d'Al-Assad, alors que le gourou a toujours été un soutien fidèle au boucher de Damas. Que ce soit en 2019 à l'Assemblée Nationale. Sa négation des crimes contre les civils et l'usage du gaz sarin en 2015 sur Public Sénat. Son soutien à la politique russe en Syrie en 2016. Sa volonté d'intégrer l'Alliance bolivarienne en 2017. Plus récemment, son discours abject il y a quelques jours face à des militants, où il reprenait mot à mot les éléments de langage de Bachar au sujet des rebelles. Quant à ses élus, ils se sont tus pendant toutes ces années et pendant tous les 11 jours de l'opération contre le régime, avant de décider de jouer les militants sérieux et engagés sur le sujet, alors qu'ils ne l'ont absolument jamais traité publiquement. Des hypocrites pure souche. Il y a eu aussi Andréa Kotarac, un ancien insoumis rouge-brun qui a rejoint Le Pen et qui posait en souriant à Damas aux côtés d'un dictateur sanguinaire. Ou encore l'ancienne élue LFI Rachel Keke, qui, en 2022, a "regretté" cette position. Côté PS, on a eu Gérard Bapt, qui n'a pas hésité à réhabiliter le régime. Du côté des syndicats à gauche, Axel Persson et Matthieu Bolle-Reddat, ex-secrétaires des sections de Trappes et de Versailles de la CGT-Cheminots, ont activement soutenu Poutine et Assad. Le pire reste tout de même à droite, avec non seulement de l'hypocrisie ou du silence de la part de certains, mais en plus des mensonges et parfois même un rappel de leur allégeance au régime. Le pire de tous, c'est évidemment l'inénarrable Thierry Mariani du RN, qui s'est rendu plusieurs fois en Syrie et qui est connu de tous pour sa proximité avec les ennemis de la France et les pires régimes de notre planète. Il a osé prendre des photos de son repas à quelques kilomètres de la prison Sednaya, où 30 000 détenus sont morts, ou encore des photos de bouteilles de vin français en Syrie, aux côtés de l'ancien RN devenu indépendant Nicolas Bay. Ensuite, on retrouve son poulain, Pierre Gentillet, connu pour son tropisme pro-russe et pro-Assad (les deux allant très souvent ensemble), candidat malheureux du RN dans la 2e circonscription du Cher cette année. Il s'est moqué des accusations d'usage de gaz par Assad contre sa population et s'est rendu en Syrie en 2016. Pendant ce voyage en Syrie, Mariani et Gentillet étaient accompagnés de Valérie Boyer, Nicolas Dhuicq, Michel Voisin, Denis Jacquat, mais aussi de l'ancien président des jeunes frontistes, Julien Rochedy (qui n'a pas hésité à faire un selfie avec le tyran). Il y a eu également Jean Lassalle, qui a nié les crimes très documentés d'Al-Assad contre son peuple. Le très droitier et ancien membre du GUD Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen, qui possède l'entreprise Riwal, épinglée par les Panama Papers, a mené en 2009 une campagne pour le ministère syrien du Tourisme, notamment en faisant circuler un bus à Paris arborant le slogan "Syrie, une nouvelle ère". Marine Le Pen elle-même a activement soutenu Al-Assad tout au long de ces années. Elle n'a pas hésité à soutenir ouvertement le dictateur syrien. Depuis la chute d'hier d'Al-Assad, certains ont également tenté de dénigrer l'intégralité des forces syriennes opposées au régime en les qualifiant très simplement "d'islamistes". C'est le cas de Régis Le Sommier, grand ami d'Al-Assad et ancien propagandiste de RT France. C'est aussi le cas d'Éric Ciotti et d'Éric Zemmour. Le champion incontestable reste Jordan Bardella, qui a tout de même osé dire que la chute du régime d'Al-Assad allait créer une crise migratoire... alors que c'est précisément ce même régime, activement soutenu par Marine Le Pen et le numéro 3 du parti au Parlement européen, qui est responsable de l'immense exode des Syriens en 2014-2015. Quel culot. Certains ont la mémoire courte. Pas moi, ni les Syriens. Nous n'oublierons certainement pas la complicité de tous ces gens envers l'un des pires régimes de notre époque, et c'est aux Français de les tenir responsables de ces prises de position affreuses et impardonnables. Ni les discours virulents à l'encontre des dizaines de milliers de Syriens qui cherchaient simplement une vie meilleure, loin des bombes, en France. Il est aussi curieux de voir comment ces relais d’Al Assad évitent de commenter la débandade du boucher de Damas alors qu’ils s’en donnaient à coeur joie de le faire avec les Etats-Unis en Afghanistan. Chers Français de tous bords. Mettez un terme au campisme, et regardez la réalité en face. Vos politiciens favoris ont soutenu tout cela, c'est un fait. Rappelez-leur leurs responsabilités. Soyez honnêtes avec vous-mêmes. A présent, hâte que les archives concernant les agents syriens à l'étranger soient dévoilés. Cela promet d'être très intéressant. Bravo et courage au peuple syrien !

Un avion du gouvernement syrien vient de décoller de Damas.

Les candidats du Rassemblement national c'est comme le calendrier de l'Avent. Chaque jour c'est pas un chocolat mais un propos raciste, antisémite, négationniste. C'est un florilège. Encore deux semaines de campagne et à la fin ils n’auront plus de candidats. #FACEABFM #RN

«A Genève, le quorum de 7% pour accéder au Grand Conseil constitue un frein démocratique unique en Suisse»

- «On ne m’empêchera pas de dire ce qui est une vérité […], que ça plaise ou non.» - «La transphobie n’est pas une opinion, c’est un délit.» - «On ne sera pas d’accord là-dessus.» - «Il ne s’agit pas d’être d’accord, il s’agit de respecter la loi.»

Je voudrais commencer par vous dire que j'ai hésité à venir ce soir. #LEvenement #France2 #Européennes2024

Je partage entièrement ce point de vue, et je suis particulièrement consterné par la décision du Président de la République d’envoyer notre ambassadeur à la cérémonie. - On fait un communiqué pour dénoncer le scrutin illégitime. - On tient un discours ferme sur ce que la France pourrait faire en Ukraine après qu’une ligne rouge soit franchie. - On propose de l’aide en matière de renseignement antiterroriste. —> On se fait presque accuser d’être derrière l’attentat à Moscou. —> On envoie après tout cela notre ambassadeur à l’inauguration de Poutine. Tout cela dans un contexte de réception quasi triomphale de Xi à Paris, malgré le fait que la Chine joue un rôle majeur dans la guerre en Ukraine, mène un génocide contre les Ouïghours, mène une politique extrêmement répressive envers les Hongkongais et les Tibétains… Ça n’a aucun sens. Non, franchement, en terme de consistance on n’y est pas.

1/ Il y a tout d’abord nos chers amis d’Amnesty.