Billot Sylvain
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Notre livre "Inflation. Qui perd ? Qui gagne ? Pourquoi ? Que faire ?" avec
@eric_berr
et Jonathan Marie sort ce vendredi 13 septembre. L'occasion d'un petit fil twitter pour en présenter quelques éléments
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Une étude importante de
@InseeFr
invalide le discours patronal et confirme les analyses de
@i_laboetie
: le taux de marge de l'industrie agroalimentaire a fortement augmenté, contribuant ainsi beaucoup à l'inflation alimentaire.
Plus de détails ici
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Des nouvelles de la "gauche" britannique qu'aime tant Glucksmann, celle dont on ne veut plus en France. Son programme : austérité, baisse des dépenses publiques pour réduire l'endettement, et pas de hausse d'impôts sur les plus riches
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La consultation médicale de base va passer de 26,5 € à 30 €, et le remboursement Sécu pourrait passer de 70% à 60%. Ce serait donc 4 € de plus à payer pour les gens (via le reste à charge ou la hausse du prix des complémentaires)
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Derrière les "bons chiffres de l'emploi", l'envolée des sous-emplois de micro-entrepreneurs qui vivent avec quelques centaines d'euros par mois
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Un ralentissement de l'inflation en trompe-l'œil
En réalité, les prix augmentent fortement au mois d'août.
Décryptage
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Une illustration concrète de ce que signifie la baisse de 10% de la consommation alimentaire en volume depuis 3 ans (due en grande partie aux profiteurs de crise de l'ind. agroalimentaire) : "Un parent sur 3 se prive de manger pour nourrir ses enfants"
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Quelques commentaires sur la conjoncture économique en France, après la publication des comptes nationaux du 2e trimestre par l'Insee () et du point conjoncture de l'Insee du 9 septembre ()
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DESINTOX
Quelques éléments sur le déficit public soi-disant "insoutenable" qui justifierait une purge sans précédent dans les dépenses publiques
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Une bonne analyse du Monde : il ne reste plus rien du "vernis social" du RN. C'est un programme ultra-libéral, qui va encore plus loin que l'extrême centre dans les cadeaux au patronat
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Comment ont évolué les prix de l'électricité ?
- En 3 ans (entre août 2021 et août 2024), ils ont augmenté de 40%
- En 6 ans (entre août 2018 et août 2024), ils ont augmenté de 60%
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Avec
@VincentDrezet
, et grâce à l'aide de toute l'équipe de
@i_laboetie
, voici notre dernier "point conjoncture". Avec un FOCUS "Moins pour les services publics, plus pour les entreprises : le nouveau paradigme budgétaire de l’État"
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L'étude de l'Insee indique que le taux de marge de l'agroalimentaire a augmenté de 2,7 points entre 2019 et 2022. Ce sont les groupes qui se sont gavés avec une hausse de 3,6 points alors que le taux de marge des entreprises indépendantes a baissé.
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Parmi les plus gros profiteurs de crise : les fabricants d'huile, un secteur très concentré, où le taux de marge est passé de 19% à 44% entre 2019 et 2022 !
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Un petit point sur les derniers chiffres de la conjoncture aux USA publiés par le BEA (on commentera les chiffres qui se trouvent ici : )
=> Une croissance fragile qui profite très peu à la population
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Quant aux non salariés "classiques", ils se sont appauvris: leurs revenus ont baissé de 2% par rapport à l'avant Covid (2019).
Joli bilan pour le macronisme: baisse des salaires réels, baisse des revenus des travailleurs indépendants.
Mais il y a des gagnants : les capitalistes
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THREAD
@Denis_Ferrand
, directeur de Rexecode, cherche à nous faire croire dans les Echos que les grands gagnants de la vague d'inflation sont les "ménages" en général, y compris les salariés, et que les perdants sont les malheureuses entreprises.
DESINTOX
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C'est un scandale absolu. Les gouvernements macronistes ont laissé faire et ont protégé les intérêts des grands groupes de l'agroalimentaire. Les profiteurs de crise ont plongé de nombreux ménages dans l'insécurité alimentaire.
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Petit retour en arrière : dans plusieurs notes,
@i_laboetie
avait mis en avant la hausse des marges et du taux de marge de l'industrie agroalimentaire. Et nous avions expliqué que les profits contribuaient fortement à la hausse des prix alimentaires
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Avec
@eric_berr
et Jonathan Marie, nous détaillons qui sont les profiteurs de crise dans notre livre sur l'inflation, et nous insistons sur la dimension politique de l'inflation, qui est l'expression d'un conflit de répartition dans un contexte de baisse de la productivité
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Dans l'urgence, il fallait bien sur bloquer les marges de l'agroalimentaire. C'est ce qu'avait proposé
@FranceInsoumise
dans sa niche parlementaire en novembre 2023. Mais les macronistes se sont mobilisés pour faire échouer cette proposition de loi.
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Patrick Artus sur la politique de l'offre : elle n'a pas marché pour "l’emploi, le chômage, la productivité, le PIB et la production industrielle, la balance commerciale pour les produits industriels et l’investissement en nouvelles technologies"
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Ce sous-emploi explique en partie la baisse de la productivité. Derrière les "bons chiffres de l'emploi", on a l'essor des travailleurs pauvres et la baisse de la productivité.
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Récapitulons. Depuis 2017, les prix alimentaires ont grimpé de 30%. La consommation en volume a baissé de 10%. La productivité a baissé de 10%. Et les profits de l'industrie agroalimentaire se sont envolés.
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L'Insee recadre sobrement mais efficacement le mauvais propagandiste macroniste Pascal Perri.
=> Les faits, c'est que les salaires réels ont baissé en 2022 et 2023
=> Quant à 2024, nous en sommes au stade des projections. Aucune certitude pour le moment.
@pascalperri
@LaMatinaleLCI
@Clem_Autain
Bonjour,
Sur cette première année de regain de salaire réel, les gains de pouvoir d’achat anticipés pour 2024 seraient loin de rattraper les pertes subies en 2022 (-1,9 % en moyenne pour le salaire mensuel de base réel) et 2023 (-0,6 %).
👉
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Forte baisse des salaires dans la fonction publique en 2022 d'après les dernières données de l'
@InseeFr
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Le taux d'emploi des 15-64 ans est au plus haut. MAIS :
- le taux d'emploi des 25-49 ans est < à ce qu'il était en 2008
- C'est le report de l'âge de départ à la retraite qui permet cette⬆️depuis 2008
- Il y a plus de 2 millions d'autoentrepreneurs qui gagnent presque rien
Taux d’emploi au plus haut, chômage en baisse, croissance positive, exportations dynamiques : la France est dans la bonne direction ! Seules la constance et la stabilité donnent des résultats en politique économique 🇫🇷🇫🇷🇫🇷
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Faire de la santé mentale une grande cause nationale... et autoriser les casinos en ligne pour doper l'addiction aux jeux et collecter des recettes. Peut-on faire plus cynique ?
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La hausse du taux de marge dans l'industrie agroalimentaire est d'autant plus scandaleuse que la productivité s'est effondrée (courbe verte) ! C'est en comprimant les salaires et surtout en faisant grimper leurs prix que les grands groupes ont fait monter leur taux de marge
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Derrière la forte croissance de l'emploi depuis 2018, on a un phénomène massif de contrats d'alternance et de micro-entrepreneurs, du SOUS-EMPLOI (subventionné par l'Etat pour l'alternance), qui explique environ la moitié de la hausse de l'emploi.
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Les nouveaux chiffres des comptes nationaux (en "base 2020") montraient que le taux de marge des industries agroalimentaires se sont bel et bien envolés
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Recension de notre livre sur l'inflation (coécrit avec
@eric_berr
et Jonathan Marie) dans Alternatives économiques du mois de septembre.
Le livre est à paraître le 13 septembre au Seuil :
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Ces micro-entrepreneurs ont des revenus de misère. Certains ont une activité salariée à côté, mais ceux qui ne vivent que de leur activité de non salariée (70% d'entre eux) ne gagne en moyenne que 800 € par mois...
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Piketty donne raison à Draghi, sous prétexte que celui-ci pointe la faiblesse de l'investissement en Europe.
Mais que propose Draghi ? D'augmenter massivement les subventions publiques pour les grands groupes capitalistes par l'endettement ET les coupes dans les dépenses sociales
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L'Insee a publié une étude sur les revenus des non salariés en 2022.
Le nombre de micro-entrepreneurs a fortement augmenté : +8% en 2022, +60% (+700.000 !) depuis 2018
Ils représentent désormais près d'un non salarié sur deux
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Publication dans le journal "Le Monde" de notre tribune sur l'inflation (avec
@eric_berr
et Jonathan Marie)
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Les lobbys patronaux avaient contesté les chiffres des comptes nationaux trimestriels de l'Insee, appuyés par Bruno Le Maire (et aussi des députés macronistes, comme Frédéric Descrozailles qui avaient repris à leur compte les arguments de ces lobbys)
🎤[
#LSASTRATCO
] Jean-Philippe André, président de l’ANIA participait hier au Congrès LSA des stratégies commerciales. Extrait de son intervention :
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Si on refait le calcul sur la contribution des profits à la hausse des prix de production de l'industrie agroalimentaire entre début 2022 et le 2ème trimestre 2023, les profits ont contribué pour plus d'un tiers à la hausse des prix (bien plus que leur poids dans la production)
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En juin dernier, les lobbys patronaux en ont remis une couche en essayant d'expliquer que les nouveaux chiffres de l'Insee leur donnaient raison. Fake news comme nous l'expliquions ici :
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Dans ce contexte, la "stabilité" du taux de marge aujourd'hui par rapport à l'avant Covid est une ANOMALIE. Il aurait du baisser. Mais ce sont les salaires réels qui ont baissé (en raison de la hausse des prix) pour permettre aux capitalistes de maintenir leur taux de marge
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Malgré l'auto-satisfecit du gouvernement, la situation économique reste très morose.
Petit décryptage des derniers chiffres de l'Insee (comptes du 2ème trimestre 2024 : )
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Regardons la charge d'intérêt de la dette publique en % du PIB ou en % de la dépense publique. Malgré une légère remontée en 2022, elle reste très inférieure à ce qu'elle était dans les années 1990
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En 2022, A. Vanoli s'est éteint à l'âge de 91 ans. C'était un très grand comptable national, auteur d' "Histoire de la comptabilité nationale"
Un texte de P. Muller à lire :
Et
@Fred_Boccara
rappelle son engagement au PCF:
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C'est ce que l'étude de l'Insee réfute sur la base des données fiscales exhaustives des entreprises. Et encore, les données 2023 ne sont pas encore disponibles, mais il est fort probable que la hausse du taux de marge (au sens de la compta d'entreprise) se soit prolongée en 2023
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Inflation alimentaire : la responsabilité des profits dans la hausse des prix - Actualisation avec les dernières données des comptes trimestriels de l'Insee
cf. aussi note de l'ILB sur l'inflation alimentaire :
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Il faut donc "désobéir" aux sacro-saintes règles néolibérales. C'est une condition nécessaire pour mener une politique de "rupture" avec l'ordre établi.
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La persistance de l'inflation est d'autant plus remarquable que les salaires réels sont peu dynamiques et que la croissance est très faible. C'est la faiblesse des gains de productivité qui alimente le maintien d'une inflation structurelle importante
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La question clé est donc la maîtrise du taux d’intérêt, ce qui pose la nécessité de sortir la dette publique de l’emprise des marchés financiers. Et de rétablir par exemple le "circuit du Trésor" qui assure un financement hors marché du déficit public à faible coût.
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L'excellent
@bruno_amable
a réalisé un entretien avec le non moins excellent
@OBerruyer
pour Elucid.
C'est à écouter ici :
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Dominique Seux n'est même pas capable d'aller sur le site de l'Insee pour faire son calcul, il est obligé d'emmerder les gens de la Banque de France pour lui faire le calcul. Et il ne sait même pas que les chiffres du pouvoir d'achat sont trimestriels, pas mensuels.
⚠️ Encore une fois: il faudrait vraiment arrêter de dire partout que le pouvoir d'achat continue d'augmenter en 🇫🇷, même en pleine crise inflationniste, quand tant de français galèrent avec leurs problèmes de fins de mois...🤷♂️
@dseux
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Un des arguments des lobbys patronaux (
@ANIA_FRANCE
et
@ilec_asso
) était d'expliquer que la comptabilité nationale faisait n'importe quoi, mais que si on regardait les comptes des entreprises, on observait une baisse des marges en 2021 et 2022
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Pourquoi les manifs contre la vie chère en Martinique?Les données de l'Insee démontrent que les écarts de prix avec la métropole ont⬆️ces dernières années (écart de 40% pour l'alimentation). En cause: les marges de la distribution et du transport maritime
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Comment a évolué le pouvoir d'achat du point d'indice de la fonction publique ?
Depuis 1996, il a baissé de 29% !
La revalorisation du point d'indice de 10%, mesure immédiate prévue par le programme du Nouveau Front populaire, est totalement justifiée !
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Mais les salaires réels ont baissé et les entreprises ont été gavées d'aides publiques et de baisses d'impôts : du coup, elles ont réussi à faire progresser leurs marges à peu près au même rythme que le PIB. Mais Ferrand nous explique qu'elles sont les "perdantes", les pauvres...
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Ces intérêts posent bien sur problème d'un point de vue de classe : c'est un transfert de la population en général vers les plus riches (qui détiennent cette dette indirectement via les banques ou les assurances). Mais ils sont bien plus bas qu'auparavant
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Un graph utile face aux discours catastrophistes sur la dette publique...
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Un petit exemple pour comprendre la différence (qui peut être importante) entre la mesure de l'inflation par l'IPC et celle par l'IPCH réalisées par
@InseeFr
. L'exemple de la santé
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Il ne s'agit pas ici de célébrer ce déficit public qui a été créé par les aides massives au patronat sous forme de baisses d'impôts (IS, impôts de production) et de subventions diverses. Il s'agit de contester un discours catastrophiste et débilitant
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Les chiffres de l'emploi aux USA déçoivent à nouveau en août. Derrière le taux de chômage officiel, un chômage et un sous-emploi de masse
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Merci
@RaveaudGilles
pour cette petite note très utile.
Je partage ton point qui est que la croissance est tirée par le commerce extérieur et la dépense publique, et pas par la demande interne privée (conso et investissement).
Quelques précisions
⬇️⬇️⬇️⬇️
Petit texte trrrès vite fait pour expliquer le "mystère" du déficit (avec du
@BillotSyl
dedans, en comptant sur son indulgence 🫣).
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Pendant ce temps là, les revenus du capital se portent très bien. Depuis l'élection de Macron en 2017, les dividendes versés aux ménages (corrigés de l'inflation) ont augmenté de 80% (les revenus du patrimoine dans leur ensemble de 25%)
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C'est une véritable purge austeritaire qu'a préparé le gouvernement "démissionnaire". Baisse des crédits partout sauf pour la défense et la sécurité.
Ce lundi soir, les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont transmis au rapporteur général du budget
@C_deCourson
et à moi-même un ensemble de documents détaillés sur la trajectoire des finances publiques et sur les budgets prévus par ministère.
Ma réaction ⬇️
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Par ailleurs, BFM communique sur l'IPCH pour l'Europe et l'IPC en France, faisant croire que l'inflation est moindre en France.
C'est faux : en août, l'IPCH progresse en glissement annuel de 2,2% en France (comme la moyenne de la zone euro)
Les prix augmentent sans cesse. Donc le niveau de vie de millions de gens baisse. Que titre TOUTE la presse ? "L'inflation reflue" (premier titre de France Info). À se flinguer.
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Merci à
@A_Saintoul
pour l'échange d'hier soir sur l'inflation.
La vidéo de notre échange se trouve ici :
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Le Figaro nous explique que la ⬆️de 2,5% des salaires horaires au 2ème trimestre () est une "bonne nouvelle" pour les salariés. Sauf que les prix (IPCH) ont aussi ⬆️de 2,5% au T2 2024
=> Cela veut dire que les salaires n'augmentent toujours pas !!
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En glissement annuel, le fort ralentissement de l'inflation s'explique par celui des prix de l'énergie (+0,5% en août contre +8,5% en juillet). En revanche, l'inflation dans les services augmente fortement en glissement annuel (+3,1% contre +2,6%).
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Mais cette baisse de l'inflation en glissement annuel (lié à un "effet de base") cache une forte hausse des prix en août par rapport à juillet : +0,6% (soit un rythme annuel de 7,4% !). Cette hausse concerne tous les types de produits (services, alimentation...) sauf l'énergie
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Ce n'est pas le dynamisme des exportations qui explique cette contribution du commerce extérieur à la croissance : c'est avant tout la baisse des importations qui s'explique... par la faiblesse de la demande interne.
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L'emploi salarié privé baisse (-28.500) au T2 () plus que prévu début août (-8.000 : ), tiré à la baisse par l'interim et la construction. L'alternance progresse encore, et probablement aussi le sous-emploi des auto-entrepreneurs
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C’est donc bien un nouveau paradigme budgétaire qui se met en œuvre à bas bruit. Il consiste à favoriser une politique active de soutien au capital (sous perfusion) financée par l’austérité dans les services publics.
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Les salaires réels ont baissé jusqu'au T1 2024 (en glissement annuel). Au T2 2024, les salaires réels augmentent très légèrement... mais bien évidemment cela ne compense pas du tout (loin s'en faut) la baisse observée précédemment
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C'est l'Insee qui le commente : nous avons connu en 2022 la plus forte baisse de salaire réel depuis 25 ans : -1% (si on déflate par l'IPC) et -1,7% (si on déflate - ce qu'on doit faire - par l'IPCH).
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Un véritable scandale révélé par Mediapart : le n°2 de la Caisse des Dépôts et Consignation quitte la fonction publique pour être embauché en contrat de droit privé (pour les mêmes fonctions) aux privilèges exorbitants (dont un énorme "Golden parachute")
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Si le déficit public est financé par l’épargne privée domestique, alors il dope la demande et n’appauvrit pas le pays. C’est uniquement si le déficit public est financée par l’épargne étrangère qu’il pèsera sur les générations futures domestiques.
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Il n'y a en fait strictement aucune raison d'accepter comme "naturel" le fait qu'un Etat s'endette en émettant des titres sur les marchés financiers. Et que cet Etat accepte que les taux d'intérêt s'envolent et l'oblige à couper dans les dépenses sociales
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Il y a la tarte à la crème du déficit public qui serait un "fardeau" pour les générations futures. C'est bidon : elles hériteront à la fois du déficit public et des titres émis pour le financer. La dette publique alimentera donc des transferts au sein de la génération future
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En fait, nous n'avons pas le choix si nous acceptons de nous soumettre au jugement des "marchés". Derrière les "marchés", il y a la classe dominante, et celle-ci cherchera en effet à punir un gouvernement qui ne défendra pas ses intérêts. Et la BCE agira contre ce gouvernement.
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ARNAQUE !
Il n'y aura vraisemblablement pas de ⬆️du Smic d'ici fin 2024... parce que l'IPC utilisé augmente de moins de 2% par rapport à novembre 2023.
Si on utilisait l'IPCH (le bon indicateur !), il y aurait eu une augmentation automatique en juin !
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La productivité du travail ne baisse plus, mais les gains de productivité sont très faibles. La productivité du travail a baissé depuis 2017. Dans la construction ou les industries agroalimentaires, elle s'est effondrée.
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L'Insee a révisé à la baisse la croissance du T2 : +0,2%
Surtout, la contribution de la demande interne (conso et investissement) à la croissance a été nulle ces trois derniers trimestres ! Autrement dit, toute la croissance économique est due au commerce extérieur
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@ecallefipeco
nous rappelle que les gouvernements qui ont le plus pratiqué l'austérité budgétaire (Mitterrand-Rocard, Sarkozy-Fillon) ont fait des coupes d'un peu plus de 2% de PIB en 5 ans. Barnier propose de le faire sur un an (60 Md€). C'est la saignée
Quels ont été les (dés)efforts de réduction du déficit public de 1989 à 2023 ? Réponse dans sur le site de FIPECO
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On peut se reporter utilement à la note des
@atterres
écrite par
@sterdyniak
et Thibault Laurentjoye
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Quand on regarde l'évolution de la répartition de la dépense publique, on observe que la part consacrée aux services publics chute de 5 à 6 points depuis 2000 alors que celle consacrée aux subventions et transferts en capital augmente de 5 points
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Merci à Aurélien pour l'invitation.
A demain !
Rendez-vous mardi soir sur Twitch avec
@BillotSyl
, coauteur du livre "Inflation. Qui perd ? Qui gagne ? Pourquoi ? Que faire ?".
➡️ À demain 19H sur !
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L'arnaque actuelle vise à nous faire croire que si nous ne réduisons pas drastiquement le déficit public par la baisse des dépenses, alors nous ne seront pas "crédibles", et les marchés financiers nous puniront. Les taux d'intérêt flamberont. Donc nous n'avons pas le choix...
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THREAD
Pourquoi les bourses mondiales sont inquiètes ?
Les mauvais signaux économiques
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Les aides aux entreprises explosent : les subventions et transferts en capital enregistrés par la comptabilité nationale (principalement vers les entreprises) se sont envolées depuis 20 ans pour atteindre 120 Md€
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C'est surtout l'investissement des entreprises qui a été revu à la baisse. Le recul de l'investissement est marqué ces trois derniers trimestres : -1,1% au T4 2023, et -0,5% au T1 et T2 2024. La conso stagne (+0,1% au T2 après -0,1% au T1). Bref, pas de quoi se réjouir...
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Malheureusement il semblerait que ce soit du premier degré...
Bruno Lemaire a été le meilleur ministre de l’économie et des finances en France des 25 dernières années, mais vous n’êtes pas encore prêts à vous rendre à l’évidence.
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Même le Smic n'est pas protégé, puisque les Smicards ont vu leur salaire diminuer de 0,8% (déflaté par l'IPCH)
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Le taux de marge est à peu près au même niveau qu'avant le Covid, il est même un peu supérieur. C'est cela qui est ANORMAL : la baisse historique de la productivité est telle qu'elle aurait du faire plonger le taux de marge des entreprises
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C'est répété partout comme une évidence : le déficit public est énorme. Il faudrait à tout prix le réduire, et vite ! C'est le plan de bataille Barnier : faire passer le déficit public de 6,2% en 2024 à 5% en 2025... et jusqu'à 3% en 2029.
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Il ne s'agit pas de nier la contradiction entre l'extension du champ de la Sécurité sociale pour satisfaire les besoins et les intérêts des entreprises capitalistes. C'est la lutte des classes qui en déterminera l'issue
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La hausse de la consommation n'est pas toujours une bonne nouvelle : quand la hausse de la consommation est tirée par la hausse des frais médicaux et la hausse de la consommation de médicaments, faut-il s'en réjouir ?
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Il faut donc relativiser TRES FORTEMENT la "bonne santé" de l'économie américaine
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On a donc plus de la moitié de cette croissance qui n'est pas très bénéfique pour la population:
- la hausse des dépenses privées de santé (très forte depuis plusieurs trimestres) indique que les gens vont mal et que cela est mal pris en charge par les administrations publiques
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Mais ce ralentissement s'explique uniquement par ce que l'Insee appelle un "effet de base" : les prix mensuels avaient fortement augmenté en août 2023 (+1% sur un mois : .), notamment ceux de l'énergie
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Que se cache-t-il vraiment derrière la baisse du chômage ?
Un article de
@Cypbog
dans l'Humanité, avec lequel je me suis entretenu :
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