Ça fait trop de fois que je vois passer ce chiffre faux : le 20% d’agri qui captent 80% des aides PAC (coucou
@yjadot
).
En France 20% des fermes touchent 50% des aides. C’est ça le vrai chiffre.
Trop d'élevage en France, vous êtes sûrs
@Courdescomptes
?
La tendance est catastrophique (je pèse mes mots) : notre taux d'auto-approvisionnement est passé en 2022 à 90%. Nous ne sommes plus autosuffisants en viande bovine.
ça parle de plus en plus de souveraineté alimentaire, l'occasion de vous redonner les chiffres pour la France et d'illustrer certains paradoxes : on a des productions avec un super taux d'auto approvisionnement, mais où on importe quand même beaucoup.
"
#Ecophyto
, des milliards d'euros versés pour rien!"
C'est typiquement le genre d'affirmation qu'on lit dès que sort un rapport sur le sujet. Et pourtant, c'est loin d'être le contenu de celui-ci issu du CGAAER.
En substance, ça dit quoi ?
La pause
#ecophyto
qui défraye la chronique, il faut l'expliquer.
Gros challenge dans un monde où on se fait systématiquement clouer au pilori dès qu'on se permet de dire autre chose que "les pesticides c'est mal et faut arrêter".
Challenge accepted ! 💪
"il faut diminuer le cheptel FR pour protéger le climat".
"l'élevage coûte trop cher"
"il faut manger moins de viande bovine"
"de toute façon on a trop de vaches"
➡️pas d'accord ‼️ On vous explique pourquoi ici ⬇️
Aujourd'hui, parlons
#Egalim
!
C'est un ensemble de lois qui obligent le 1er acheteur à tenir compte du coût de production de l'agri, et oblige les maillons suivants de la chaine comme les distributeurs à ne pas négocier la matière première agricole dans le prix du produit final.
"l’agneau 🇫🇷 émet 14 kg CO2eq/LW, contre moins de 9 kg CO2eq/LW pour le 🇳🇿"
➡️Pas d'accord !
Dans ses calculs, la NZ enlève 30% des émissions de l'agneau qu'elle attribue à la laine (contrairement à la FR, la NZ valorise ++ la laine, ce qui lui permet de ↘️ le prix de la viande)
Bilan, même en prenant les chiffres les plus défavorables, l’agneau 🇫🇷 émet 14 kg CO2eq/LW, contre moins de 9 kg CO2eq/LW pour le 🇳🇿.
35% de moins.
Ça n’empêche pas que l’agneau 🇫🇷 est super. Mais c’est une autre histoire
#fin
On ne le répétera jamais assez, il faut cesser d’opposer les systèmes entre eux. Cette guerre entre bio et HVE n’a pas de sens, les modèles sont complémentaires. Personne ne tape sur le label rouge non?
Conclusion, les progrès en matière de phyto existent (on est juste mal outillés pour les remarquer) et se poursuivent.
Mais il faut se rappeler qu'il n'y a pas de "on" ni de yakafocon : c'est les AGRI qui prennent les risques et assument les conséquences
On est de plus en plus MAUVAIS sur les produits transformés (pas que en bio, toutes filières confondues).
On fait des animaux, on importe de la viande (découpée, désossée...)
On fait du blé, on importe farine, biscuits, pâtes
On fait des patates, on importe des chips
On constate une baisse sensible du % des substances les plus nocives pour la santé (CMR), une nette augmentation des substances utilisées en bio et/ou biocontrôle : quantités x2 en 10 ans, et diminution moyenne de 10 % entre 2009 et 2020 des autres substances...
« N’importons pas l’agriculture que nous ne voulons pas , et refusons les
#importations
de produits qui ne sont pas issus de systèmes avec des normes comparables aux nôtres » ➡ Que peut faire la France pour lutter contre la concurrence déloyale ?
@Cobra_FX_
"l’agneau 🇫🇷 émet 14 kg CO2eq/LW, contre moins de 9 kg CO2eq/LW pour le 🇳🇿" ➡️Pas d'accord !
Dans ses calculs, la NZ enlève 30% des émissions de l'agneau qu'elle attribue à la laine (contrairement à la FR, la NZ valorise ++ la laine, ce qui lui permet de ↘️ le prix de la viande)
Au lieu de se focaliser sur des
#prixplanchers
, pourquoi ne pas dépenser son énergie à construire la nouvelle
#PAC
?
Il est urgent de 1/préparer la prochaine réforme 2/équiper la
#Pac
d'outils de
#r
égulation pour aider les agriculteurs à mieux encaisser la volatilité des marchés
On parle pas mal de prix planchers... mais si je vous disais qu'il existe une puissance agricole où l'on garantit aux éleveurs laitiers une marge de 165 €/ 1000l, quelque que soit le prix du lait ?
La réduction du cheptel français, le meilleur moyen d’améliorer notre impact environnemental ? Pas vraiment. On a creusé la question avec
@emma_ducros
⬇️
➡️ce n'est pas parce qu'on produit suffisamment en quantité qu'on produit pour répondre à la demande. Ce n'est pas parce qu'on est autosuffisant qu'on ne va pas importer (moins cher) si le produit est mal positionné par rapport aux attentes.
Les États Unis versent des compléments de prix quand ceux ci sont trop faibles pour les céréales, proposent des assurances climatiques, et garantissent la marge pour les éleveurs laitiers.
Il faut ARRETER de répéter que c'est possible, facile, d'envisager une réduction de 50% des pesticides sans souci technique, économique et productif. C'est faux.
My 50 cts sur la
#criseagricole
:
Les raisons de la colère sont multiples :
- manque de considération de la société civile et de perspectives sur l'avenir du métier
- ↗️ des attentes sociétales/ contraintes/ charge administrative sans rémunération des exigences supplémentaires
Ce soir chez
@Calvi3D
sur
@BFMTV
avec un futur JA pour parler des risques en agriculture, de la difficulté de faire un plan d’entreprise sur 4 ans sans visibilité sur les prix ni les récoltes et d’obtenir des prêts pour des centaines voir millions d’€ avec les taux actuels
Ce n’est pas pour autant que les aides à l’hectare c’est satisfaisant. Non.
On peut faire mieux.
Ça s’appelle les aides contra cycliques, à contre courant des cycles, qui permettent de distribuer les aides plus efficacement, quand il y en a besoin.
La France aurait le moins de fermes familiales au sein de l'UE ? FAUX !
Explication : pour
@UEFrance
seules les exploitations individuelles emploient de la main d’œuvre familiale. Toutes les formes sociétaires (GAEC, EARL) sont considérées comme étant non familiales de fait.
Depuis 2015, la France est déficitaire en produits agricoles bruts. Précisions sur l'évolution des différents secteurs.
Notamment, loin d’une surproduction, l’élevage 🇫🇷 peine de plus en plus à répondre à la demande, engendrant une ↗️ des importations pour satisfaire celle-ci.
Mesurer la
#souverainet
éalimentaire, c'est l'exercice délicat auquel
@FranceAgriMerFR
propose de contribuer en fournissant plusieurs indicateurs, qui permettent d'évaluer la couverture nationale des besoins ainsi que notre dépendance aux importations
Mes 30 sec hier sur
@BFMTV
:
C'est un problème de fond qui s'exprime, qui ne va pas être résolu par des mesures de court terme.
Besoin d'un cap stratégique à l'échelle de la 🇫🇷 mais aussi de l'UE, avec un budget PAC et des aides adaptées à la volatilité
De plus, les produits les plus dangereux étant retirés progressivement, les produits restants sont moins efficaces et nécessitent une augmentation des doses et/ou des passages (et donc des quantités !).
Demandez donc son avis à
@agritof80
sur le retrait des néonicotinoïdes !
On fait du haut de gamme très qualitatif et très cher, et on importe des produits bien plus accessibles avec lesquels on ne sait pas rivaliser.
Et c'est valable pour tous les secteurs.
Ce week-end, c’était l’AG de
@C_qui_le_Patron
dont les produits sont désormais présents dont toutes les enseignes. L’occasion d’élire des nouveaux administrateurs dont je fait désormais partie 🥳🥳
Super heureuse de rejoindre cette belle aventure ainsi !
Imaginez : les bonnes années, peu/pas d’aides, tout simplement parce que les marchés sont assez rémunérateurs. Pour pouvoir mettre le paquet quand les prix dégringolent, et assurer une visibilité et des revenus stables aux agris.
Il est impératif de considérer les réalités économiques et faire cesser les injonctions contradictoires. Une agriculture durable ET compétitive dans un monde ouvert, ça n’existe pas.
Merci
@lopinion_fr
@DesjardinsCecil
@emma_ducros
pour cette conférence
Y’en a qui savent choisir leur moment pour descendre une filière qui va déjà mal.
Et sinon, un reportage qui valorise les atouts de nos agricultures, qui les compare à celles d’autres pays avec qui on signe des accords de libre échange, c’est pour quand?
Merci Denis pour cet énorme boulot de vulgarisation 👏👏
En complément : la diff entre prix plancher et prix garantis, c’est que dans le premier cas on fait peser le risque sur le 1er acheteur, dans le second c’est la puissance publique qui comble l’écart avec le prix de marché
On a parlé de la PAC, mais connaissez-vous le «Farm Bill» 🇺🇸?
Le cas des Etats-Unis est en effet assez parlant, puisque leur politique agricole est dotée d'un budget ... Illimité !
Je vous explique tout en
#thread
, grâce notamment au travail de synthèse de
@alssandrakirsch
⬇️
Pour répondre aux enjeux de souveraineté, il faut s'attaquer à la compétitivité des FILIERES et considérer la capacité à répondre aux attentes du consommateurs, en tenant compte de son consentement à payer.
Plusieurs décennies de chute de ses productions, autrefois fortes, plongent la France agricole dans le désarroi. Une crise économique, morale, générationnelle, sociétale qui fragilise un des piliers porteurs du pays.
Diagnostic d'une grande dépression.
Tous les talents de
@Alssandrakirsch
ne tiennent pas en un seul tweet: notre
#PortraitFrAgTw
du jour est à la fois Docteure, Ingénieure , Directrice d’études, et 1000 autres choses encore : on se sent tout petit a côté !
Alors merci encore de partager tout cela avec nous 😇
Et ces importations de produits agroalimentaires transformés sont issues de nos voisins EUROPEENS.
Elles augmentent de + en +.
Les accords de libre échange, si critiquables soient-ils, sont clairement un enjeu moins important que celui de retrouver une place dans le marché 🇪🇺.
un ptit graph pour illustrer le décalage de la France : la comparaison de l'évolution des soldes FR et UE pour les produits bruts et les produits transformés... ça pique !
sur le sujet voir
Calculs bonus : élevage = 14,5% des GES mondiaux =7,1 gigatonnes d'éqCO2/an.
Total bovins lait + viande FR = 60 millions de tonnes de Co2eq (sans prise en compte de la compensation issue des praires) = 0,84% des émissions de l'élevage. Et environ 0,14% des émissions mondiales.
Un élevage bovin français qui ferme, c'est (peut-être ?) Moins de méthane. Mais c'est aussi beaucoup d'inconvénients économiques et écologiques. Et beaucoup de méthane importé.
«Il faut aussi chiffrer les coûts économiques et écologiques du non-élevage»
➡️Même sur un segment où on aurait du être bons, avec initialement un consentement à payer plus élevé, on n'est pas bons.
On a réussi à tuer une filière qui fonctionnait bien, un marché rémunérateur parce qu'on a développé l'offre sans tenir compte de l'évolution de la demande.
Réponse : parce qu'on a pas assez d'usines de transformation !!
Et c'est valable pour pas mal d'autres secteurs (patates VS chips, poulet exporté entier et importation de morceaux, manque d'abattoirs...).
La faute à la désindustrialisation FR + manque de compétitivité de l'aval.
On voit quoi sur ce graphique ?
1) on voit une augmentation des importations et une dégradation de la balance commerciale des produits
#bio
, alors que chez nous on a des producteurs bio qui jettent l'éponge et se déconvertissent faute de débouchés.
En Europe, le FEAD (Fond Européen d’Aide aux plus Démunis), s’il n’était ciblé que sur les 4 millions de personnes sans-abris dans l’UE, permettait d’accorder une aide de 160 euros…par an
Arrivée de la guest star au congrès de
@lacoopagricole
🤩 :
@SergeZaka
qui vient nous parler de l’agriculture dans le contexte de changement climatique avec une année 2022 très particulière
#lca2022
Pour revenir à la comparaison UE États Unis, sinon intégré le colossal budget de l’aide alimentaire (182 milliard en 2021!), on peut voir à quel point on est des petits joueurs… 
Hier sur
@LCI
j'expliquais (entre autre) pourquoi c'est une bonne idée de revoir le plan
#Ecophyto
, sur la base du rapport du CGAAER. Je vous ressors pour l'occasion le thread ci dessous ⬇️
@Cobra_FX_
Au final, pas sur du tout qu'il y ait un gain en terme de GES d'importer du mouton néozélandais.
Et sur et certain qu'il y a une perte 💶et enviro liée à la disparition progressive de ce secteur en 🇫🇷, accentuée par cet accord
@InstitutElevage
@EleveursOvins
@FNSEA
@B_Rouille
Rappelons que le rendement des protéagineux est aléatoire, ces cultures sont sensibles au gel et aux insectes : la lentille, la féverole et le pois sont attaqués par la bruche, contre laquelle les stratégies de lutte sont limitées. Sans pesticides, c'est encore + risqué.
➡️ développer les plantes à protéines est un impératif agronomique et une nécessité pour la souveraineté alimentaire, qui nécessite + que des incitations à la production.
ça nécessite d'aider aussi à la structuration des filières, et de soutenir la prise de risque des agri
Or, même les groupes Dephy, ces groupes d'agris à la pointe qui cherchent à réduire l'usage des phytos grâce à un accompagnement +++ (1/2 ingénieur par groupe de 10 à 12 fermes) ne parviennent pas à atteindre ces objectifs :
Le rapport regrette donc le choix d’une réduction quantitative des phyto, qui ne permet pas de montrer que de réels progrès ont été réalisés, en remplaçant des molécules dangereuses, en favorisant le biocontrôle... grâce à l'utilisation de techniques agronomiques.
L'annonce de la Commission : les agriculteurs pourront déroger au minimum de jachères s’ils cultivent 7 % de leur surface avec des cultures dérobées sans produits phytosanitaires ou des cultures fixatrices d’azote.
Gros changement donc !!😅
Et ça ne s’arrête pas là aux States. On soutient la consommation, le America First, avec l’aide alimentaire. En 2021, le budget affecté au principal programme d’aide alimentaire (le SNAP) a permis d’aider 41,5 millions de personnes à hauteur de 218 $/ mois.
2) on voit le manque total de compétitivité de nos produits agroalimentaires, et notamment transformés.
On voit notre incapacité à répondre à la demande du consommateur, sur un segment où le consentement à payer faiblit et une porte (grande) ouverte aux
#importations
Aujourd’hui c’est
#MonAnniversaireTwitter
500 followers pas de quoi être fier mais c’est la qualité qui prime 😁!!
Alors Twitter, je t’aime toujours pas mais pour fêter ça je t’offre une photo de chat quand même (en pleine réflexion post prandiale), il paraît que t’aimes bien ça.
Sur les objectifs :
Écophyto c'est -50% de l’usage des phytos à horizon 2018 puis 2025, assorti de deux réserves : le « si possible » et la nécessité « de maintenir le revenu des exploitations agricoles ainsi qu'une production agricole élevée, adaptée aux demandes du marché ».
Au passage, je vous vois venir pour ceux qui disent d'arrêter l'export : pour le lait, on exporte bcp de poudre de lait ECREME. Vu qu'on est fan de matière grasse en France, c'est un co-produit qu'il faut bien évacuer pour avoir crème beurre et fromages...
A revoir, mon intervention au jt de 11h sur
@franceinfo
On y parlait gel (cf les indispensables cartes de
@SergeZaka
), mutualisation des moyen de protection des cultures et impact sur les consommateurs (en 2019, 40% des fruits frais consommés en France étaient importés)
La question que tout le monde continue à se poser une semaine après : que faut-il penser des annonces gouvernementales ?
Je vous propose une analyse en 3 temps dont voici le 1er volet. Au menu, revenu agricole,
#egalim
et reconnaissance du métier.
Souveraineté alimentaire à l'échelle de l'UE, que disent les chiffres ? L'UE peut elle se nourrir, quelles sont ses marges de manœuvre, sa production vise-t-elle à assurer une vocation agro-exportatrice ?
A lire :
Souveraineté alimentaire européenne, que disent les chiffres ?
La production vise-t-elle à répondre aux besoins de sa population ou à assouvir une vocation agro-exportatrice ?
Retrouvez notre étude sur
Qu'est-ce qu'il faut faire alors ? Des politiques cohérentes avec l'évolution de la demande.
Si le conso veut du poulet, ben on a besoin de poulaillers.
Si le conso veut des produits laitiers, on a besoin de vaches.
Et on a besoin d'usines performantes pour un aval compétitif.
NODU = utilisation par rapport à une dose homologuée.
Celles ci ayant tendance à baisser avec l’évolution de la législation, pour une pratique équivalente les NODU ↗️avec le temps.
Une ↘️de l’utilisation ne se traduit donc pas forcément par une baisse de cet indicateur.
Sur les quantités achetées : les pesticides ne sont pas forcément utilisés l’année où ils sont achetés. Considérer des indicateurs par année risque de traduire majoritairement un effet météo et/ou un effet d’anticipation sur une interdiction ou une évolution fiscale.
Exemple pour le
#glyphosate
: en 2020 la dose annuelle maximale autorisée est passée de 2880 à 1080 g /an et /ha, soit une réduction de 60 % par rapport à la dose maximale précédente.
Un agri qui diminue sa dose ne voit pas forcément son NODU baisser.
@Cobra_FX_
La NZ annonce 6.01 kg co2 eq/ kg poids vif
Correspond à 6.01*1/0.46 = 13.06 kg co2 eq/kg carcasse
Moyenne fr = 22.5 kg eq co2/kg carcasse
Si on intègre les émissions liées à la laine : on arrive à 7 kg co2 eq/ kg poids vif et 17 kg co2 eq/ kg poids carcasse pour la NZ
@GaulierLionel
Ils divisent le rendement par deux. Ils ont donc besoin pour assurer leur modèle économique de prix plus élevés et d’aides (a la conversion voire au latin, crédit d’impôt…).
Donc si tout le monde passe au bio il faut que la demande suive et ce n’est pas le cas.
Et pour les céréales, très peu de pays sont capables d'en mettre sur le marché mondial pour répondre à la demande de ceux qui ne peuvent pas en produire. Allez donc écouter
@sebastien_abis
sur le sujet !
Niveau export, on a encore 3 forces : vins/spiritueux, céréales, et produits laitiers (dont le solde s'érode au fur et à mesure de l'augmentation des importations de beurre, cheddar, mozza... on importe 1/3 de notre conso en lait via principalement les IAA).
Avec la très jolie photo de
@GuyotVincent02
qui illustre le fait que les agri décalent leurs horaires de traitement pas pour se planquer des voisins mais attendre que les pollinisateurs soient couchés.
Par contre, les marchés de gros et les grossistes ne sont pas dans le périmètre de cette loi, ce qui permet aux premiers d’acheter les bêtes sans aucune obligation contractuelle, et aux seconds de s’affranchir de la non-négociabilité de la matière première agricole.
Egalim ne s'applique que pour les produits vendus sur le territoire français. On ne traite donc pas le problème de la volatilité des prix (rappelons que 40% du lait part à l'export, 50% des céréales, etc).